Des organisations et des militants des droits de l’homme ont prôné, dimanche à Nouakchott la mis en en place, en Mauritanie, d’une commission « Vérité et Réconciliation » pour sceller la réconciliation et tourner « réellement » la page de ce qui est, aujourd’hui convenu d’appeler « le passif humanitaire ».
Cette recommandation a été faite à l’occasion de l’ouverture, dans la capitale, d’un colloque consacrée au thème « justice transitionnelle et réconciliation nationale ». Cette rencontre initiée par le Forum des organisations nationales des droits de l’homme(Fonadh), avec la coopération de « Open society Foundation » et « IHRDA », a été marquée par la présence de militants de droits de l’homme venus des Etats-Unis, du Sénégal voisin et de bien d’autre pays, en plus de ceux de nombreuses organisations mauritaniennes de droits humains, de l’armée et de la gendarmerie.
Aussi, des représentants de partis politiques, comme le RFD, l’APP et l’AJD ont également pris part aux débats qui ont enrichi les travaux de ce colloque.
Les intervenants au cours de cette rencontre ont été unanimes sur l’urgence de la mise en place d’une commission « Vérité et Réconciliation », seul moyen de justice transitionnelle pouvant « permettre aux mauritaniens de dépasser leur frustrations et de cultiver l’unité nationale. »
Source : ANI le 06/12/2011
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