Biram : «Nous reconsidérons nos relations avec la COD, si elle persiste contre l’action Inal

Le nouveau président du FLERE Djibi Sow. Crédit photo AlakhbarALAKHBAR (Noukchott)- « Je regrette fort que la COD a voté contre l’action d’Inal. Si elle ne trouve pas une manier de soutenir les veuves, les orphelins et les rescapés, nous serons obligés de reconsidérer nos relations avec elle », a déclaré Birame Ould Abeid.

Toutefois, a ajouté Biram, « j’ai le droit d’être optimiste et confiant qu’un homme comme Mahfoudh Ould bettah, Jemil Mansour, Moustapha Ould Bedreddine et Bâ Mamadou Alassane ne peuvent pas laisser passer l’occasion d’Inal sans apporter leur contribution ».

C’était à l’occasion de la passation de la présidence du Front de Lutte contre l’Esclavage, le Racisme et l’Exclusion (FLERE), de Birame à Djibri Sow, lors d’une conférence de presse, cet après-midi, à l’hôtel Coumbi Saleh.

L’opportunité était pour Biram Ould Abeidi de préciser aussi que « les autorités mauritaniennes ont déployé des militaires à Inal pour intimider ceux qui ont décidé de s’y rendre , dans le cadre de la commémoration de la pendaison de 28 soldats noirs ».

« Mais nous irons à Inal avec nos doléances à remettre aux organismes des droits humains et à la communauté internationale. Nous exigeons une enquête sur cette affaire, l’identification des tombes,l’indemnisation des familles des victimes et la révocation immédiate et jugement des présumés coupables : les généraux et colonels qui entourent Mohamed Ould Abdel Aziz. Et nous allons publier leur liste et celle des 28 victimes, le 28 novembre ».

Birame a ajouté que » le 25 novembre n’était pas une fête de l’armée, mais des milices entachées de sang et gangrénées par des génocidaires, vecteurs de viols et de pillages qui ont accaparé les terres des noirs et sont impliqués dans tous les cas de gabegie. Mais, les milices de Kaddaffi ne lui ont pas prémuni de la mort alors qu’elles étaient plus armées que les milices de Mousgharou, de Ould Meguett et de Ndiaga Dieng .

S’agissant du FLERE, il mène, selon Biram, une lutte totale et radicale pour déconstruire le système politique et économique, fondé sur une gouvernance raciste et esclavagiste, sur des préjugés ethniques contre les noirs plus particulièrement les harratineS qui représentent la moitié de la population. Un système qui a accordé à une minorité des privilèges illicites taillés par le fer, le sang et la violence au détriment des noirs de Mauritanie».

Il a précisé que le FLERE a la tâche de libérer le pays. C’est après cette libération que la démocratie va s’installer. Parler, aujourd’hui, de démocratie, c’est unE leurre, une farce, une manière de narguer la communauté internationale et de persister dans la discrimination.

BiramE Ould Abeidi a fini par appeler les populations et organismes de venir s’ajouter au FLERE qui a entamé le mouvement des droits civiques en Mauritanie, à l’image de Malcom X et de Nelson Mandela.»

De son côté, l’acentue président du FLERE, Djibril Sow, a rappelé que FLERE fera le déplacement à Inal et au retour, nous repartirons à Maghama rendre hommage au martyr Lamine Mangane.

Il a aussi précisé que le FLERE a pour objectif de casser le régime raciste dont le fils ainé s’agit de Moctar Ould Daddah et le cadet Mohamed Ould Abdel Aziz.

Djibril Sow a s’est aussi interrogé si la HAPA n’a pas validé les dossiers des négro-mauritaniens postulant pour une télévision ou radio privée, ou elle a tout simplement rejeté leur culture».

Source: Alakhbar

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

Quitter la version mobile