Pour Mint Moctar, les prisonniers salafistes sont des êtres humains et quelque soit le crime qu’ils ont commis, ils doivent être traités comme des personnes ayant des droits.
Dans ses arguments, elle a indiqué que le respect des droits des embastillés criminels est recommandé par la Charia, demandant de vive voix aux autorités de mettre non seulement ces gens dans des meilleures conditions de détention, mais surtout d’accorder le droit de visite à leurs parents. Pour sa part, Abdallah Ould Mohamed Sidya, Imam de son état, a laissé entendre qu’il avait activement pris part à la préparation des travaux du dialogue des Oulémas et des 47 prisonniers salafistes sur l’effectif initial (74), indiquant qu’à son fort étonnement, certains détenus, qui n’avaient pas demandé à dialoguer avec les oulémas, ont été finalement amnistiés par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Une grâce qu’il dit ne pas vraiment connaître les raisons.
«Aziz avait promis de libérer mon frère»
A en croire Zeinabou Sall, elle avait tout tenté pour rencontre le président Mohamed Ould Abdel Aziz, mais en vain. Un souhait qu’elle a obtenu par la force des choses sur le tarmac de l’aérodrome de Kaédi. «Quand j’ai entendu que le président Aziz doit effectuer un voyage dans la ville de Kaédi, j’y suis allée. Et le jour de son arrivée, je me suis rendue à l’aéroport pour l’attendre. C’est ainsi que j’ai pu lui parler et il m’a laissé entendre qu’à son retour à Nouakchott, mon petit frère Béchir Sall sera libéré » a-t-elle dit regrettant que jusqu’à présent, il soit toujours maintenu en détention.
Camara Mamady
Source : Le Rénovateur le 14/11/2011
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com