Créé depuis mai 1998, Mauritanie leasing doit mettre la main aujourd’hui au porte-monnaie après avoir reçu la mise en demeure pour paiement de la DGI. L’année dernière, plusieurs banques primaires opérant en Mauritanie ont reçu de la DGI des mises en demeure similaires à titre de redressements fiscaux. Un responsable de la DGI, qui a requis l’anonymat, avait justifié, dans un entretien avec « Mauritanie 24 », ces redressements fiscaux qui ont concerné plusieurs banques primaires, par « les fraudes commises par les gérants de ces banques en faisant toujours des déclarations fiscales fausses. Ces banques ont fait l’objet de contrôles fiscaux, au même titre que d’autres entreprises, suivant avis de vérification remis à leur siège. Le contrôle fiscal a concerné, pour le moment, uniquement l’exercice 2009. A partir de cette semaine, on verra pour l’exercice 2010. D’autres arriérés fiscaux et pénalités pourront suivre étant entendu que les banques primaires en Mauritanie ont toujours bénéficié de faveurs contraires à la règlementation fiscale ». Le responsable à la DGI, a, en outre, fustigé les Mauritaniens pour leur indifférence face à la fraude qui se déroule sous leur nez depuis plus de dix-huit ans.
Contacté par « Mauritanie 24 », Isselmou Ould Didi Ould Tajedine (notre photo), président directeur général de la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) et président sortant de l’Association des Banques Mauritaniennes (ABM), s’est refusé à tout commentaire.
Source : Mauritanie24 le 01/11/2011
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com