Lutte contre les tracasseries frontalières dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie : L’IPCD recommande des rencontres d’échange et d’information entre les Etats.

Réunion de l'Initiative pour la Promotion de l'Education Citoyenne et du Dialogue sur la circulation dans la sous-région ouest-africaine. Crédit photo Le quotidien de NouakchottL’Initiative pour la Promotion de l’éducation Citoyenne et du Dialogue (IPCD) a organisé une conférence de presse le dimanche 30 octobre 2011,

pour annoncer le bilan de son projet relatif à la lutte contre les tracasseries frontalières dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie. Une rencontre qui s’est déroulée à l’espace Diadié Camara, sous la présence des membres de la société civile et des médias.

Financé par le programme de participation des acteurs non étatiques au processus s’intégration régionale en Afrique de l’ouest, dans le cadre du Fonds Européen de développement-Convention de contribution UE-CEDEAO (9ACP, le projet a duré 6 mois (1er mai 2011 au 31 octobre 2011).Exécuté en partenariat avec SYTO Sénégal et le forum des organisations de la société civile en Afrique de l’ouest (FOSCAO), le projet avait comme objectif d’organiser des rencontres d’échanges, d’information et de sensibilisation auprès des autorités administratives et des acteurs non étatiques , D’organiser à Rosso et à Nouakchott 2 séminaires de formation au profit de jeunes étudiants, sur les instruments juridiques, relatifs à la libre à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CDEAO ET en Mauritanie. Selon L’IPCD, les activités du projet ont porté aussi sur l’organisation de sessions, de sensibilisation au niveau des gares routières de Rosso et Nouakchott et d’une caravane en direction des frontières du Sénégal et de la Mauritanie, le 11 septembre 2011.Et enfin, sur l’installation d’un observatoire à Rosso pour recueillir les informations et contribuer à améliorer la fluidité au niveau des postes frontaliers.

Parlant des contextes du projet, la présidente de l’IPCD Aissata Satigui a rappelé que le projet a eu des échanges fructueux avec les autorités administrative et communale de Rosso sur la question de la circulation des personnes et des biens ainsi que du rôle de la société civile dans la promotion des droits et devoirs des citoyens. Selon elle, le fleuve n’est qu’un trait d’union entre les deux peuples.

Les recommandations de l’initiative
Selon l’IPCD, les actions menées sur le terrain en dépit de la disponibilité des autorités, ont permis de noter que la situation au niveau de la frontière est préoccupante et demande une grande mobilisation afin de prévenir certaines tensions.
Au cours de cette conférence, l’IPCD a rappelé que l’élimination des tracasseries frontalières va redonner confiance aux citoyens de l’espace ouest africain et contribuera à la réalisation de l’intégration régionale, qui est un passage obligé pour tout développement.
Aux termes de ce projet, quelques recommandations ont été faites par l’IPCD, aux pouvoirs publics du Sénégal et de la Mauritanie. En premier lieu, l’initiative demande aux deux Etats de faciliter, le travail des observateurs installés à la frontière par l’octroi de badges aux membres et aux pairs éducateurs. L’initiative demande aux deux Etats de mettre en place, des mécanismes de communication/formation et de dialogue, afin d’informer les voyageurs sur les documents requis pour le passage des frontières. L’IPCD demande aussi la facilitation des échanges des populations riveraines par la prise en compte de l’aspect sociologique relatif à cet espace, afin de veiller à la mise en œuvre des engagements pris par les différents Etats pour faire de l’intégration sous régionale une réalité.
 

Dialtabé

Source: Le quotidien de Nouakchott

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