Marche pacifique de sympathisants de «Touche pas à ma nationalité »

touche-pas-a-ma-nationaliteLe mouvement « Touche pas à ma nationalité » a organisé une marche pacifique, samedi à Nouakchott, au terme de laquelle ses sympathisants ont remis une lettre de protestation à des députés venus les accueillir devant l’Assemblée nationale.

Selon Birane Wone, dirigeant de ce mouvement ; il s’agit d’une lettre qui vient couronner ce mouvement revendicatif contre le recensement « discriminatoire ». Nous demandons a-t-il ajouté la suspension provisoire de ces opérations d’enrôlement en attendant la révision des procédures et de la composition des commissions chargée de ce recensement ».

Pour Aliou Kane sympathisant de « Touche pas à ma nationalité », ce mouvement exprime ce que ressentent les citoyens ; dont il se veut être la voix . Il, ya eu des plaintes parce qu’il n’ya pas eu de sensibilisation, ce qui a conduit à des protestations, lesquelles ont été violemment réprimées ». Aliou Kane a jouté : « notre lettre veut que ces opérations de recensement cessent momentanément et qu’une campagne de sensibilisation soit menée pour faire connaître aux citoyens les documents à fournir ». Aussi, a-t-il conclu, « la composition des commission doit être revisitée, de façon à ce qu’elle prenne en compte la diversité de la population et mette en place les interlocuteurs qu’il faut ».

Dans sa lettre remise ce matin aux députés, « TPN » a rappelé les péripéties ayant marqué son action de protestation contre le recensement, notamment « une série de sit-in devant les différents centres de recensement de la capitale en protestation contre la manière par laquelle l’opération d’enrôlement est menée, notamment vis-à-vis des populations de souches négro-mauritaniennes.
Et la lettre de rappeler que « dans le sillage de Nouakchott, les localités de l’intérieur du pays décident de marcher pour dire non à l’enrôlement raciste ».

La lettre a également rappelé la répression violente de ce mouvement pacifique, notamment à Kaédi et à Maghama, où, « dans la journée du 27 septembre dernier « la gendarmerie a tiré, à balles réelles sur des manifestants désarmés.

Le mouvement a souligné : «Nous tenons pour responsable le régime de Ould Abdel Aziz de la tournure grave et violente qu’ont prise les choses à Kaédi , à Maghama, à Nouakchott et ailleurs ».
Le mouvement a lancé un appel à l’endroit des parlementaires afin « qu’ils fassent preuve d’une solidarité sans faille avec les revendications légitimes exprimées par une importante frange de notre peuple et exiger l’arrêt des opérations d’enrôlement en cours ».
Au cours de leur marche, les sympathisants de TPN, encadrés par la police, avaient arboré et scandé des slogans contre le racisme, la discrimination et l’exclusion.

Source: ANI

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