Dialogue National : Extraits des meilleures interventions

Boïdiel Ould Houmeyd, président d’EL WIAM :« Trouvez-vous normal , en démocratie, que l’Inspecteur Général de l’Etat soit le secrétaire exécutif du parti au pouvoir chargé des femmes (NDLR : M’Barka Vall Mint Vergès),

que le président  de la Commission Centrale des Marchés soit le secrétaire exécutif du même parti au pouvoir chargé de l’orientation politique (NDLR : Mohamed Mahmoud Ould Jaafar), que des représentants de l’administration au Conseil de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics soient des membres du directoire du même parti au pouvoir (NDLR : Diallo Abou Moussa, membre du conseil national de l’UPR et Khira Mint Cheikhany, secrétaire exécutive à l’UPR)…Si vraiment, on veut de la bonne gouvernance, l ’urgence impose de mettre de l’ordre et de la méthode dans ces structures et ne pas en  faire des officines du parti au pouvoir ».

 

Ladji Traoré, secrétaire général de lAlliance Populaire Progressiste (APP) :

« Nous voulons un recensement des populations mauritaniennes sur la base duquel nous pouvons faire tous les documents sécurisés, une identification définitive mais sur la base d’abord d’un recensement général, complet, objectif et transparent. Nous avons surtout besoin d’un recensement de toutes les populations des adwabas. Nous n’avons pas jusqu’à ce jour  un chiffre exact de cette frange de notre population qui a trop souffert des injustices et des humiliations de toutes sortes ».

 

Mohamed Ould El Kory, membre de la Commission Politique de l’UPR et directeur de la communication à l’ANAIR :

« Selon nos sources, au cours de la dernière réunion de la COD, chacun des dirigeants de ces partis refusait d’aller aux ambassades des Etats-Unis d’Amérique ou des pays européens à Nouakchott pour expliquer leur boycott. Y compris le président en exercice de la COD(…) C’est vrai que depuis les fuites de WikiLeaks, l’opinion publique mauritanienne a eu accès au secret des conciliabules des chancelleries où nos opposants ont pris la fâcheuse habitude d’insulter le présent et l’avenir de la Mauritanie. Aujourd’hui,  c’est bien pour ce présent et ce futur de notre chère nation que notre volonté de dialoguer reste inébranlable. Il en va de la stabilité et de la paix dans ce pays. Aujourd’hui, nous nous félicitons de l’entrée au Dialogue des participants du parti du sursaut de la jeunesse pour la nation. Ils apporteront certainement de la qualité aux délibérations collectives. Mais les portes du Dialogue National  restent ouvertes pour toutes les formations politiques du pays. Toute la communauté nationale entière doit répondre aux exigences du temps présent ».

 

Mohamed Yahya Ould Horma, chargé de mission à la Présidence de la République, premier-vice président de l’UPR :

« Le régime présidentiel est meilleur pour nous que le régime parlementaire. Il n’est donc pas question, dans le contexte actuel, de toucher aux attributions constitutionnelles du président de la République même si il y a nécessité à rationaliser les institutions constitutionnelles pour s’assurer de leur efficacitéé.

Source  :  Mauritanie24 le 27/09/2011

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