Ouverture du dialogue politique pouvoir –opposition

L’ouverture effective du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition a eu lieu, samedi au palais des congrès sous la supervision du président Mohamed Ould Abdel Aziz en présence des représentants du corps diplomatique accrédités à Nouakchott.

 

Dans un discours prononcé à cette occasion, le chef de l’Etat mauritanien a souligné que le « dialogue est choix stratégique pour consolider l’unité nationale et garantir la pérennité des institutions démocratiques ». Nous avons a-t-il éclaré invité tous les acteurs politiques à prendre part à ce dialogue que nous espérons consacrer la rupture avec l’héritage du passé et inaugurer une nouvelle ère de la pratique démocratique sur des bases saines imbues de la culture du dialogue »
Aziz a souligné que la Mauritaie a besoin de la contribution de toutes ses composantes pour mieux garantir un avenir meilleur et répondre aux aspiration du peuple mauritanien à une vie meilleure. Notre objectif, à travers ce dialogue est l’ancrage de la pluralité à travers une remise en cause permanente sur la base de la transparence.
Ould Abdel Aziz a salué l’action des acteurs politiques dont « les efforts ont permis, aujourd’hui de nous réunir pour cette rencontre, dont la finalité est de garantir et consolider l’unité nationale à travers le dialogue civilisé.
Pour sa part, Boidjel Ould Homoid a pris la parole au nom des partis d’opposition participant au dialogue (Wiam, hamam, APP, Sawab). Il a d’emblée exprimé son souhait de voir « ces moments historiques constituer un tournant décisif dans l’histoire et le développent de notre pays ». Participer à ce dialogue, a poursuivi Boidjel, est non seulement un devoir, mais une question d’honneur, de dignité et de responsabilité. Le chef du parti Wiam a mentionné : « nous saluons le dialogue parce que nous considérons qu’il constitue la seule solution pour sortir le pays de l’impasse politique dans laquelle il se troue depuis le coup d’Etat du août 2008 à travers l’alternance au pouvoir. Nous sommes une opposition responsable estimant qu’il n’est pas nécessaire de continuer à camper sur ses positions. Nous nous-sommes, poursuit-il, engagé parce qu’il ya des menaces auxquelles face notre pays, notamment le terrorisme, l’insécurité et l’implosion sociale, avant de souligner que « le dialogue st un devoir en ces circonstances ».
En outre, Boijdel a indiqué que les mauritaniens « aspirent à des conditions de vie meilleures dan un climat d’unité, de fraternité et de quiétude ».
Nous espérons a –t-il mentionné que les signes positifs (ouverture des médias, report des élections municipales et législatives) déjà exprimés par le pouvoir puissent contribuer au respect et à l’application de la feuille de route déjà définie.
Ould Homoid a lancé un appel aux acteurs (partis de l’opposition contre le dialogue) à « venir nous rejoindre pour contribuer au dialogue politique ».
« La réussite de e dialogue inaugurera, certes, ne nouvelle ère de démocratie en Mauritanie », a-t-il conclu.
Pour sa part le président de l’UPR, Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine, qui a pris la parole au nom de la majorité, a souligné que le dialogue est pour le mois un devoir aujourd’hui, avant de mentionner : « nous respectons la position de ceux qui ont boycotté ce dialogue, même si, par ailleurs, nous ne comprenons, jusqu’à présent pas leur position ». nous espérons, a-t-il dit, qu’ils puissent nous rejoindre au cours du déroulement de ce processus.
Je tiens, a –t-il mentionné, a souligner que ceux de la majorité qui ont œuvré en faveur e ce dialogue ne ‘ont pas fait pour des intérêts particuliers, mais pour l’intérêt supérieur de la nation » !
Notre conviction, a poursuivi Ould Mohamed Lemine, demeure que la Mauritanie a de la place pour toutes ses composantes pliques, dont elle a besoin de la contribution pour garantir la construction de son avenir. Il s’agit a-t-il poursuivi d’un choix stratégique.
Le dialogue politique, qui se poursuit jusqu’au 26 septembre prochain devra permettre aux différentes parties d’examiner des points de l’ordre du jour de la feuiile de route, notamment l’unité nationale et la cohésion sociale, l’indépendance de la justice, la bonne gouvernance, l’ouverture des médias publics et la liberté de la presse, la place et le rôle e l’opposition dans le système démocratique, rôle de l’administration et sa neutralité par rapport aux processus électoraux, place, rôle et neutralité de des forces armées au sein d’un état républicain et démocratique.

Source  :  ANI le 17/09/2011

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