Le dialogue politique sauvé in extrémis

Selon des sources informées, les partis d’opposition partie pour le dialogue politique avaient menacé, vendredi soir, de boycotter ce processus qui devrai s’ouvrir ce samedi dans la matinée.

 

Ces partis protestent contre le fait que leur vis-à-vis soit la majorité politique et non le président Aziz ou son représentant. Une condition sur laquelle, « ils ne cèderont pas d’un millimètre » selon l’expression d’un président de parti participant au dialogue.
Les chefs des trois formation des partis d’opposition avaient alors instruit leur représentant de se diriger vers les siéges de leurs partis au lieu d’aller au palais des congrés où devraiit avoir lieu l’ouverture officielle du dialogue politique pouvoir-opposition.
Par ailleurs, une source informée a affirmé que le premier ministre Moulay Ould Mohamed Laghdhaf a tenue, dans la soirée du vendredi à samedi , une rencontre avec Messaoud Ould Boulkheir, qui a permis de sauver in extrémis le dialogue en s’accordant sur le report de l’ouverture à 15 Heures au même lieu, au lieu de 10 Heures ce matin et le retrait ds banderoles et invitations portant des slogans mettant en exergue la prépondérance de la majorité politique.
Les deux parties ont convenu à ce que le procès verbal final soit signé par un représentant de l’opposition et un membre du gouvernement désigné par le président de la république, au lieu d’un représentant des partis de la majorité politique.
En outre , on apprend, de source informée, que le président Aziz, qui sera présent, a désigné le ministre d’Etat à l’éducation pour le représenter à la signature des procès verbaux du dialogue politique.

Source  :  ANI le 17/09/2011

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