qu’il l’a étudié les propositions faites par les victimes et elles ont été satisfaites plus qu’elles attendaient. Il a ajouté que ceux qui servaient dans l’armée nationale, la gendarmerie et les retraités leurs cas ont été réglés et nous sommes entrain d’étudier comment solutionner les cas de ceux qui dépendaient de la fonction publique.
En ce qui concerne la fouille des tombes de ceux qui sont morts dans des situations « sombres », la président a dit que » nous avons consultés nos Oulémas et nous avons vu que c’est nécessaire ».
Le Président est aussi revenu sur la disparition de l’officier de l’armée, Kader, en 1979. Pour Ould Abdel Aziz, cette disparition fait suite d’un accident qui s’était produit. « L’homme était à bord d’un petit avion qui est tombé et des recherches ont été menées mais elles n’ont rien donné », a-t-il dit.
A propos de la mort du colonel Mohamed Lamine Ould N’Diayane lors de la tentative du 8 juin 2003, Ould Abdel Aziz a déclaré que « nous savons bien qu’il est mort, et c’est dommage. Un obus de char de diamètre 1000mm a touché le bureau dans lequel il se trouvait. Personnellement, je ne me suis pas rendu à l’Etat Major où il était». Le Président s’est aussi posé la question, «pourquoi restez toujours à soulever ces cas ? Pour moi, je ne crains rien dans cette affaire. Et s’il y a des parlementaires ou autres qu’ils veulent faire des enquêtes ils n’ont qu’a les faire ». Il ajouté que « ceux qui sont derrière cette affaire sont connus et ils se connaissent d’ailleurs ».
Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, a aussi répondu, a une question relative aux 12 détenus salafistes, soupçonnés d’avoir participé des opérations terroristes sur le sol mauritanien.
La question était posée par Zeibnebou Mint Errebih. La directrice de la Chaîne Aljazeera à Naouakchott évoquait que le transfert de ses salafistes de la prison centrale de Nouakchott vers une destination inconnue par leurs parents et par l’opinion nationale et internationale a suscité des interrogations.
Elle a ajouté que « certains se demandent sur le lieu où ils se trouvent et leurs conditions de vie : chaleur, non disponibilité de réseau téléphonique, soins et autres. Alors que certains sont allés jusqu’à dire même que les autorités les ont enlevés ».
Dans sa réponse, le président de la République s’est montré étonné quant à la question. Il s’est interrogé « Qui croyait que les gens allaient demander pourquoi nos soldats ont été tués à Lemgheyti, à El Ghalaouiya, à Tourine, à Hassi Sidi ? Pourquoi les touristes français ont été froidement assassinés dans les environs d’Aleg ? Pourquoi aussi un officier de police en intervention pour défendre son peuple et son pays a été tué en plein centre de Nouakchott ? Pourquoi des attaques ont été menées contre notre pays et notre armée ?
Le Président s’est demandé encore « pourquoi les gens parlent et continuent à vouloir défendre un groupe de bandits et d’assassins reconnus coupables ? Ces des bandits, a-t-il ajoute, sont des criminels condamnés à mort et ils sont tout simplement été placés quelque part pour des mesures de sécurité.
Source : Al Akhbar le 06/08/2011
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com