Il s’est interrogé, en guise d’exemple, « comment demander des certificats de mariage à des gens qui ne le détiennent ou exiger à des personnes âgées de se déplacer à des kilomètres pour se faire recenser?
Il a ajouté que l’Etat ne peut pas apporter des solutions rapides à tous ces dysfonctionnements et autres, il faut, par conséquent, suspendre les opérations d’enrôlement et s’atteler sur la correction des dysfonctionnements d’abord. »
Toutefois, pour corriger ses dysfonctionnements, Ibrahima Moctar Sarr a proposé septs points: à savoir la révision de l’Agence nationale du registre de la population et de la sécurisation des documents pour qu’elle soit représentatives de toutes les communautés; la décentralisation des commissions au niveau des communes et le détachement d’équipes mobiles qui vont à la rencontre des personnes vulnérables pour être plus proche aux populations; le recrutement d’interprètes dans toutes les langues nationales au niveau des centres d’enrôlement; la formation des agents sur la procédure d’enrôlement ; Ne pas poser des questions qui sont à l’encontre de citoyens ; l’augmentation des moyens humains et matériels pour éviter la lenteur ; la sensibilisation des populations dans toutes les langues nationales.
Ibrahima Moctar Sarr ne comprend pas finalement pourquoi on reproche à l’AJD/MR de ne pas réagir à la question de l’enrôlement, alors que le parti était le premier à évoquer la question en janvier 2010.
Source: Al Akhbar
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