et se soucie du sort de tout citoyen où il se trouve, comme en témoigne la priorité que le président Aziz accorde aux colonies mauritaniennes lors de ses déplacements à l’étranger ».
Ould Taha, qui répondait à une question du député Saleck Ould Sidi Mahmoud (opposition) a ajouté que la diplomatie mauritanienne « ne laissera passer aucune occasion pour porter haut le flambeau de la Mauritanie ».
Le député de Tawassoul avait interpellé le ministre des Affaires étrangères sur « la situation des mauritaniens de l’étranger » et n’a pas manqué de souligner que le MAEC peut être considéré comme « l’une des antres de la gabegie » contre laquelle le pouvoir prétend pourtant lutter.
Il a évoqué, à ce sujet, ce qu’il a qualifié de « clientélisme », que ce soit au niveau du traitement des délégations, des individus ou des colonies, ce qui est contraire à la mission diplomatique de tout pays.
Un député de la Majorité, Slama Ould Abdallahi, a posé le problème de la famille « Ehel Bouna », en Espagne et de Rachid Moustapha, homme d’affaires mauritanien et président de parti politique disparu depuis de longs mois en Angola. Il a cependant déclaré que le plus grand succès de la diplomatie mauritanienne est d’avoir chassé l’ambassade d’Israël à Nouakchott.
De son côté, le député Boudahiya Ould Sbaï (APP) a déclaré que la plus grande preuve de l’échec de la diplomatie mauritanienne réside dans le fait qu’elle est devenue un « refuge » pour les « ratés » de l’administration. Il a ajouté que les ambassadeurs mauritaniens se soucient plus du commerce des lunettes, des chaussures et des devises que de l’image du pays ».
Enfin, la députée Rfd Mah Mint Sematta a déclaré que la meilleure preuve de l’échec de la diplomatie mauritanienne est « l’insouciance dont elle a fait preuve vis-vis du malheur des policiers chassés des Emirats arabes unis ».
Source: sahara média