Arrivé à Nouakchott, depuis Rachid, sur le dos de sa monture, ce jeune élevé dans un environnement de camelins, offre, avec son jeune chameau, un spectacle aux passants de Nouakchott, qui voient ce chameau hors norme, s’arrêter, comme les voitures aux feux rouges, faire marche arrière, si la voie est bouchée ou encombrée etc. Le chamelier que nous avons rencontré au cours d’une démonstration, auprès de l’hôtel Khatter, nous a indiqué que sa monture entre avec une facilité déconcertante, pour ne pas dire mystérieuse, dans les maisons à grilles, se promène, avec aisance dans les couloirs. Est-ce un don de Dieu ou un entraînement ? Mamine, sans exclure totalement la première, répond, avec un sourire qu’il s’agit d’un entraînement qu’il a effectué avec cinq des ses chameaux et qu’il s’est s’inspiré de l’expérience des chameliers des pays du Golfe qu’il a vue à la télévision. Qu’attend-il de cette expérience ? Faire comme les autres pour contribuer au développement de ces vaisseaux du désert, fortement concurrencés par les 4X4. ‘’Mon souhait est de voir les pouvoirs publics accorder, comme ailleurs, une importance à cette monture et à toute la culture qu’il a véhiculée depuis des lustres’’, répète Mamine. Beau rêve!
Source : lecalame.info le 29/06/2011
