Dans l’arrondissement d’Adel Bagrou, est de la Mauritanie, les questions de santé commencent à susciter le courroux de populations vexées par la mort d’un malade et la détérioration de l’état d’un autre, après leur arrivée tardive, hier dimanche, à un hôpital international de Nouara (Mali), à 50 kilomètres de la frontière mauritanienne.
Selon les sources qui ont rapporté cette information, dans un contact avec Sahara média, les populations de cette localité ont demandé aux autorités locales de transmettre leur doléance au gouvernement pour trouver une solution à ce problème.
Dans ce cadre, Moulay Abdallah Ould Mohamed Salem, président de la jeunesse d’Adel Bagrou et acteur politique du parti au pouvoir, a déclaré que la santé et le manque d’eau constitue un distique dans cette localité fait de problèmes récurrents contre lesquels rien n’a été accompli jusqu’à présent, malgré les appels incessants lancés aux autorités locales.
Dans un entretien avec Sahara média, il a demandé à ce que le dispensaire de la ville soit agrandi et pourvu en équipements et ressources humaines nécessaires pour éviter des drames du genre de celui de dimanche. D’autant que l’hôpital de Nouwara, au Mali, commence, depuis un certain temps, à refuser les malades en provenance de la zone frontalière mauritanienne à cause de leur nombre grandissant le soumettant à une pression dépassant sa capacité initiale.
Source: Sahara média
