Le chef de file de l’opposition démocratique qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse organisée ce mardi à Nouakchott, a appelé le gouvernement à « répondre favorablement aux doléances des syndicats et à bloquer le passage à tout ce qui peut ébranler les assises du pays ».
Dans cet ordre d’idée, Ould Daddah a indiqué que le secteur de la santé « connait une certaine paralysie suite à la grève des personnels de la santé et que l’Etat assiste en spectateur au désarroi des malades de diverses conditions et gravités, comme si le pays n’a pas de président qui ressent la douleur des pauvres ». Il a ajouté que la situation économique du pays est « déplorable » et qu’elle est « à mettre sur le dos de la gestion unilatérale et non transparente parce qu’empreinte de clientélisme », comme si le pays « est la propriété d’Ould Abdel Aziz », selon ses propos.
Ould Daddah a indiqué que la COD « a donné la preuve de son efficience et prouvé qu’elle peut constituer une alternative, sauf si les élections futures seront truquées », ajoutant qu’entre lui et Ould Abdel Aziz, « les relations n’existent pas ».
En outre, Ould Daddah s’est dit fier de la présence des islamistes au sein de l’opposition, « que cela soit à l’intérieur de la COD ou en dehors de celle-ci ». Il a ajouté : « Messaoud est un leader national et une personnalité incontournable au sein de l’opposition. Il a le droit, en tant que président d’un parti politique et de l’Assemblée nationale de rencontrer Ould Abdel Aziz, sans que cela soit une attitude contraire à la ligne de l’opposition ».
Source: Sahara média