La DGI épingle l’immeuble EL mamy : Les magasins fermés pour faute de redevance

Les magasins de l’immeuble Elmamy n’ont pas ouvert leurs portes le lundi 02 mai. Et pour cause la Direction Générale des Impots (DGI) est venue réclamer ses sous.

 

Un coup de poignard du service des impôts qui tombe comme un couperet sur la gorge des propriétaires de magasins qui ne savent plus à quel saint se vouer.

La DGI vient de frapper encore. Cette fois-ci, ce sont les magasins de l’immeuble Elmamy qui tombe sous l’escarcelle des agents du service de recouvrement de la DGI pour faute de redevance. Une fermeture qui n’est pas restée inaperçue au niveau de l’avenue John. F. Kennedy. Les commentaires des badauds devant les portes fermées des magasins en disent long sur cette fermeture. Ces portes qui abritent les deux grandes librairies de la capitale (vents du sud et 15/21), la compagnie d’assurance SAR ainsi que d’autres petits commerces ont reçu le lundi matin, un procès verbal de fermeture de la perception pour redevance.
Un procès-verbal exécuté par un agent de poursuite en service à la perception qui stipule « en application de l’article 535 du code général des impôts/ordonnance No 82060 du 24 mai 1982, complété par les articles 31 et 33 de l’ordonnance portant loi des finances 1984, avons procédé à la fermeture des magasins redevables à la perception. »
Qui est redevable envers la perception, le gérant ou les locataires de magasins. ? Impossible de chercher la petite bête au niveau de la direction de l’immeuble. Le gérant est absent depuis le matin. Cloués aux piloris, les propriétaires de magasins ont baissé pavillon depuis le matin. Eux aussi, sont restés introuvables, malgré le manque à gagner énorme engendré par ce dysfonctionnement. L’employé de la SAR que nous avons rencontré sur la chaussée, n’a pas cherché la petite bête trop longtemps. Selon lui, le propriétaire de l’immeuble est responsable de ce désordre car les propriétaires de magasins ont toujours respecté leurs engagements envers lui et la perception. « On n’a jamais su que la direction de l’immeuble devait de l’argent à la Direction Générale des Impôts, aujourd’hui on est entrain de payer les pots cassés » martèle t-il. Pour le moment rien n’a filtré concernant le montant de la redevance. Selon les témoignages, le gérant est parti depuis le matin à la DGI pour trouver un protocole d’accord avec le service des recouvrements.
Au mois de janvier 2011, la DGI avait asséné le même coup d’estocade aux restaurants et fast-foods de la capitale. Le service des recouvrements les exigeaient à tenir une comptabilité et à payer leurs impôts. Beaucoup de commerces et de restaurants étaient mis sous scellés, dont « le restaurant prince ».

Dialtabé

Source :  Le Quotidien de Nouakchott le 03/05/2011

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