Aziz à Kaédi : Les à-côtés de la visite

A l’accueil, le vrombissement strident des réacteurs du Boeing présidentiel, à l’atterrissage, a fait peur à la foule. C’est à bord d’un des appareils de Mauritania Airlines International que le président Aziz a fait le déplacement.

 

 

Il est vrai que la piste de Kaédi, l’une des premières du pays, n’a pas vu rouler un aéronef depuis plusieurs années, depuis l’arrêt de la desserte de cette ligne par les Fokker 28 de la défunte Air Mauritanie.

–  En s’immobilisant sur la piste, la porte de l’appareil mit du temps à s’ouvrir. On vit le commandant de bord ouvrir son hublot pour voir ce qui se passe. Attendait-il que le monte-escalier soit arrimé, ou la porte jouait-elle des tours ?

–  La tribune officielle a été érigée, cette fois, non loin de l’aéroport alors que d’habitude, elle est située en face de la résidence du Wali.

–  Un immense trafic de cartes d’accès à l’aéroport et à la tribune officielle a été dénoncé par plusieurs personnes, et parfois de vive-voix.

–  En dépit de la forte canicule et du vent de poussière, les gorgolois se sont déplacés, massivement, et à plusieurs heures avant l’arrivée de la délégation présidentielle.

–  Les journalistes de la presse privée accrédités ont été privés (sans jeu de mots) du dîner officiel. Ce qui a suscité de la part de certains d’entre eux une vive réprobation qui leur a valu des récriminations. Tant, il est vrai, que le comportement social, en Mauritanie, bannit les réclamations d’ordre alimentaire ; mais il est aussi vrai que c’est rare de voir des invités astreints au jeûne ou rossés par des ceinturons de militaires à l’entrée d’une réception.

Source  :  CanalRim le 30/04/2011

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