Portant des drapeaux et lançant des slogans demandant des reformes sinon la chute du régime et le départ du président Mohamed Ould Abdel Aziz, les manifestants ont été empêchés d’accéder à la «place des Blocs» avant d’être dispersés par la police.
Des députés de l’opposition venus surveiller le déroulement de la manifestation ont été à leur tour empêchés par la police d’accéder à la «place des Blocs» mais ont pu suivre la répression policière supervisée par le directeur régional de la sûreté contre les manifestants dont plusieurs ont été arrêtés.
Parmi ceux-ci Cheikh Ould Jiddou et Mohamed Zeine Ould Cheikh Saadbouh.
Trois femmes ont également été interpellées avant d’être relâchées par la suite. Les responsables des groupes parlementaires de l’opposition se sont rendus dans les commissariats de police où ont été transférés des manifestants arrêtés et emmenés vers ces lieux pour être -comme d’habitude- violentés.
Le président du groupe parlementaire RFD M. Abderrahmane Ould Mini a dénoncé l’accueil réservé aux députés par le commissariat de «Tevragh Zeina 3» dont les policiers ont empêchés ces honorables élus du peuple de visiter les manifestants détenus.
La manifestation du 25 avril placée sous le signe de «journée de la colère» a été déclenchée par la coordination de la jeunesse du 25 février qui organise depuis deux mois des manifestations du genre.
Source : Tahalil Hebdo le 25/04/2011