Sophie court toute la journée. Entre ses enfants, son boulot, les courses, il lui est difficile d’être une super amante le soir venu. Rien de grave, elle est simplement fatiguée une fois que tout est en ordre et n’a plus assez d’énergie pour ressentir du désir. Métro, boulot… libido dodo En fait, la fatigue et une dépression latente face à de nombreuses obligations entraînent une perte de désir ou des difficultés à atteindre l’orgasme. Quant au stress, chacun est capable de s’adapter à un ou deux événements émotionnellement forts : un mariage, un deuil… Mais lorsqu’ils s’accumulent en quelques mois, il est impossible de faire face. Le stress devient alors la porte d’entrée vers la dépression. Pourtant, « l’état de stress ou de dépression à l’origine de la baisse de libido n’est presque jamais perçue par les femmes. Elles ne font pas le lien entre leur mode de vie trépidante et trop exigeante avec leurs difficultés sexuelles », remarque la spécialiste. Quelques astuces pour sortir du stress |
Un autre truc lorsqu’il y a perte du plaisir est d’accepter de se recentrer sur son couple, de prendre du temps pour cela. « La femme a besoin de temps partagé avec son conjoint avant d’avoir une relation sexuelle. Laisser les enfants et partir en amoureux pour un week-end est une bonne amorce« , suggère le Dr Colson. Difficile en effet de passer à l’acte le soir si le mari lâche la télécommande pour plonger dans le lit. De nombreux antidépresseurs diminuent l’accès au plaisir Lorsque la dépression est plus importante, les trucs n’ont plus d’utilité et il faut recourir le plus souvent à des médicaments antidépresseurs. Or ces substances ont pour la plupart des effets négatifs sur la libido. La majorité diminue l’accès au plaisir, certains chez la femme gênent la lubrification, d’autres encore font les deux à la fois. Bref, la libido déjà diminuée par la dépression est encore aggravée par son traitement. « Il est important de mettre des priorités, avertit la spécialiste. Il faut d’abord soigner la dépression qui est la cause. Quand la personne aura retrouvé son élan vital, alors on pourra l’aider à reprendre sa sexualité ». Le premier signe de toute dépression, chez la femme comme chez l’homme est une diminution de la libido. Pensez-y! Source : Doctissimo via Noir au Féminin Décembre 2010 |