Ould Borboss était entouré de Samory Ould Bèye (le secrétaire général de la CLTM) et tous deux ont, devant un public venu nombreux, sonné la charge contre le président de leur parti APP dont ils ont qualifié les méthodes de gestion comme s’apparentant à plus que «de la dictature, de l’oppression morale et physique» avant de rejeter la dissolution du mouvement EL HOR prônée par celui-ci.
Un défi public du leader Messaoud qui en dit long sur les fortes dissensions que traverse l’APP depuis quelques mois, Borboss enfonçant le clou davantage au sujet d’éventuelles exclusions que la direction de l’APP serait tentée de prendre contre eux: «Nous n’en avons cure des exclusions. En se référant aux textes du parti, on ne saurait nous exclure. ¨Parce que nous n’avons commis aucun acte susceptible de nous dévier de la ligne du parti. «Nous avons la raison avec nous. Mais si on laisse prévaloir l’injustice, nous allons nous battre, a martelé l’ancien édile d’El Mina. Le parti est le nôtre et nous avons le droit d’y exposer notre point de vue».
ANI.mr