Au Palais de la Présidence, les conseillers et autres chargés de mission ne seraient que des ombres. En dehors de son directeur de cabinet, Ould Abdel Aziz ne consulterait que le chargé de mission Malainine Ould Tommy et le conseiller Ali Ould Mohamed Salem. Pour les affaires religieuses, il ferait souvent appel à une autorité en la matière en l’occurrence l’Imam de la Grande Mosquée de Nouakchott, le Cheikh Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibou Rahman. Pour le reste, c’est plutôt des ordres qui sont donnés ou des missions confiées.
En outre, la même rumeur voudrait que le Président centralise tout ou presque tout. En tout cas, il l’a dit, lui-même, un jour au détour d’une interview à Jeune Afrique : « Je suis obligé de suivre ce qui se fait avec précision. Il a souvent manqué à ce pays un président qui se soucie des détails. C’est ainsi qu’on a laissé faire la gabegie et la corruption. Je dois donc tout contrôler moi-même ». Façon de parler ou vérité despotique?
Toutefois, Ould Abdel Aziz serait très intuitif et son intelligence serait plutôt pratique : tracer des routes, finir avec les gazras, les voitures SG, les maisons conventionnées, les emplois fictifs, les bons d’essence, les factures abusives du téléphone mobile… Toute la panoplie de la lutte contre dame gabegie.
Enfin, on dit l’homme très répulsif au baratin. Si jamais vous avez à le voir, allez droit au but!
Ahmed Ould Soueidi
RIM24