La réconciliation a été scellée grâce à l’intervention du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Environnement, monsieur Camara Amédi, lors de la récente visite, à Sélibaby, du chef de l’Etat.
Le jeune ministre a mis à profit cette visite pour rencontrer, au cours d’une réunion, les deux tendances dont le différend date de l’ère du défunt PRDS. A l’époque, rappelle un natif du bled, ces groupes étalaient, au grand jour, leurs différends, surtout à l’occasion des échéances électorales ou politiques.
Après la paix devant le ministre, les adversaires ont prouvé leur bonne foi, en effectuant le déplacement à Sélibaby, dans une même délégation de six véhicules, pour accueillir le président de la République.
Le geste du jeune ministre a été largement salué par les populations de la commune, surtout celles de la communauté Soninké et par l’administration territoriale locale qui butait sur le refus de tout compromis entre les deux tendances.
Au lendemain de la rencontre, une délégation de vingt personnes, issues des groupes réconciliés, s’est rendue à N’Diewo, village situé non loin de Bouaanz, pour prêcher la bonne nouvelle aux près de leurs sympathisants respectifs.
Un ressortissant de la commune rencontré à Nouakchott souhaite que la paix, scellée entre les rivaux, se pérennise dans une synergie des efforts pour développer la commune.
Après ce coup de maître, le ministre de l’Environnement a effectué une tournée dans les communes de Dafort (dont il est originaire), de Tachott, de Boudioubaye (Ould Boni), d’Ajar, de Hassi Cheggar et de Sélibaby-ville, pour rencontrer les acteurs politiques locaux, les notables et les jeunes, et les inviter à rester souder derrière le président de la République et son gouvernement et aider celui-ci dans l’exécution de l’ambitieux programme électoral de celui-là. Pour appuyer son argumentaire, le ministre a cité la route Kaedi-Sélibaby, en cours de construction, et l’électrification de certaines villes de la région.
Il a appelé la classe politique à œuvrer pour l’unité et la paix des populations, deux conditions sine qua non de tout développement. Il a aussi ajouté que l’apaisement des querelles, entre les tendances, permet aux administrations locales de remplir facilement et pleinement leurs missions.
Les habitants des localités visitées, après avoir souhaité bonne chance au ministre, ils lui ont affirmé leur soutien et leur disponibilité pour l’aider dans son entreprise de regrouper les populations, toutes ethnies confondues, autour de ses novatrices idées.
Athié.DL
RIM24
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