« Notre base militaire a été attaquée mardi vers 04H00 (locales et GMT) par un groupe armé d’une centaine de personnes. Nous avons repoussé l’attaque. Il n’y a pas de victimes dénombrées pour le moment », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire contactée à Ouatagouna, une localité à 170 km au sud de Gao.
L’attaque a été confirmée par une autre source sécuritaire selon laquelle « il n’y a pas de victimes ».
« Nous avons repoussé » les assaillants, « c’était difficile de les déloger, parce qu’ils tiraient à partir de maisons situées dans les alentours » de la base de Ouatagouna, en « prenant pour boucliers humains des civils » et empêchant l’armée de riposter, a ajouté cette source sécuritaire.
Aucune information n’était immédiatement disponible sur les assaillants.
Selon une source indépendante dans le nord du Mali, l’armée malienne à Ouatagouna a bénéficié d’un « important renfort » de troupes venues de Gao pour repousser les assaillants.
Joint par l’AFP, un habitant de Ouatagouna, située vers la frontière nigérienne, a indiqué avoir été réveillé par les tirs. « Il y a eu beaucoup de coups de feu. Des assaillants tiraient sur le camp militaire à partir de maisons » situées dans les alentours de la caserne, a-t-il dit.
D’après d’autres habitants, les assaillants sont partis en direction du fleuve Niger qui traverse cette zone du nord du Mali, théâtre depuis plusieurs années de violences d’origines diverses liées notamment à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et à des rébellions touareg.
AFP via maliweb.net