Le Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye se réunira samedi à Nouakchott (Mauritanie)

Le Comité ad hoc de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, se réunira samedi à Nouakchott (Mauritanie) en vue de déterminer les modalités de mise en œuvre de son mandat, a appris APA, jeudi auprès de l’organisation continentale.

 

 

Le Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye est composé des chefs d’Etat de la République islamique de Mauritanie, du Congo, du Mali, d’Afrique du Sud, et d’Ouganda, ainsi que du Président de la Commission de l’UA.

Il a été mis en place au terme de la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, tenue à Addis Abéba, le 10 mars 2011.

Le Comité a pour mission d’entreprendre des contacts avec les parties libyennes en vue d’une évaluation de la situation dans ce pays secoué depuis prés d’un mois par des manifestations sociales.

Il devra aussi mener une action africaine urgente afin de faire face à la situation en Libye, et s’articule notamment autour de la cessation immédiate de toutes les hostilités, la coopération des autorités libyennes compétentes pour faciliter l’acheminement rapide de l’aide humanitaire aux populations dans le besoin.

Le Comité aura également pour rôle de s’assurer de la protection des ressortissants étrangers, y compris les migrants africains vivant en Libye, et l’adoption et la mise en œuvre des réformes politiques nécessaires à l’élimination des causes de la crise actuelle.

Les chefs d’Etat africains et le président de la Commission de l’UA composant cette instance de médiation sont chargés de travailler avec toutes les parties en Libye et d’évaluer l’évolution de la situation sur le terrain, de faciliter un dialogue inclusif entre les parties libyennes sur les réformes appropriées.

Le Comité devra, à cet effet, mobiliser les partenaires de l’UA, en particulier la Ligue des États arabes, l’Organisation de la Conférence islamique, l’Union européenne et les Nations Unies, pour faciliter la coordination des efforts et promouvoir leur soutien pour le règlement rapide de la crise.

Des milliers de personnes ont été tuées lors de violents combats opposant depuis quatre semaines les forces gouvernementales aux insurgés.

Les manifestations ‘’anti Kadhafi’’ ont débuté le 15 février dernier demandant le départ du Guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi au pouvoir depuis 42 ans.

Source  :  APA via Afrique Avenir le 17/03/2011

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