L’UFP publie une étude sur «les causes réelles de la flambée des prix» et fait des «propositions»

Dans une longue étude intitulée «La flambée des prix: Causes réelles et propositions», l’UFP souligne que «la cause principale de cette flambée des prix sur le plan interne, est le contrôle du marché des denrées de première nécessité par des monopoles de fait,

 

voire par un seul, avec le consentement voire la complicité des pouvoirs publics.»

Et de préciser qu’«en plus des marges imposées par les monopoles, se trouve également l’augmentation par le gouvernement de manière répétitive et substantielle des prix des hydrocarbures. Le cumul de ces augmentations pour l’année 2010 est de près de 20%.»
Dans cette étude, l’UFP critique également le système des boutiques de solidarité mis en place dont elle dit qu’elles sont mises en place non pas pour «alléger le prix des produits de première nécessité pour les populations les plus défavorisées et répondre à l’impérieuse nécessité d’endiguer la flambée des prix», mais plutôt pour aller «dans le sens de profiter de la situation d’urgence pour faire à nouveau des cadeaux aux monopoles, sans assister véritablement les plus pauvres.»
Parmi ses propositions pour endiguer le phénomène de la flambée des prix, l’UFP suggère des «mesures immédiates»:
1) Transformer « l’opération boutiques de solidarité » en opération de distribution gratuite à des groupes cibles d’extrême pauvreté et en confier la mise en œuvre au CSA, au Croissant rouge mauritanien avec la participation des conseils communaux.
2) Une baisse immédiate et généralisée des prix des denrées de première nécessité : Riz, sucre, blé, huile et lait
3) Empêcher les situations de monopoles
4) Mise en place d’un Observatoire des prix
5- Instaurer une administration des prix pour empêcher les marges énormes réalisées par les importateurs sur les produits de première nécessite
6) Subventionner les agriculteurs nationaux à la production
7) Démocratiser l’élaboration de la structure des coûts des hydrocarbures en la confiant à une Commission Nationale élargie aux associations de consommateurs ainsi qu’aux opérateurs impliqués avec un exercice régulier du contrôle parlementaire afin d’en assurer la transparence et la pertinence.
8) Faire revivre le Conseil Economique et Social.

Source  :  ANI le 05/03/2011

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