Les politiques, les étudiants et religieux condamnent les agissements du pouvoir libyen

La rue mauritanienne, ses politiques, ses étudiants et ses religieux n’arrêtent plus de condamner les agissements du pouvoir libyen et exprimer leur solidarité avec le peuple de la grande Jamahiriya arabe libyenne.

 

Outre Saleh Ould Hanena, président de Hatem qui s’était désolidariser du leader libyen auquel il avait plus tôt fait allégeance avec un groupe de partis politiques en refusant de marcher pour soutenir Kadhafi, ce fut au tour de l’UFP d’en faire de dénoncer les massacres des civils à Benghazi, Tripoli, Yéfren, Zentan, Tubrik, El Beyda et Zawiya.
Il en sera de même pour le parti Tewassoul dont le président, Mohamed Jemil Mansour a appelé les autorités mauritaniennes «à prendre position en condamnant les massacres perpétrés par le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, contre le peuple Libyen».
Idem pour l’UPR, parti au pouvoir en Mauritanie, qui a condamné mardi «les massacres odieux» perpétrés par le pouvoir en Libye contre des populations «sans défense».
Dans un communiqué qu’il a rendu public ce jour, l’UPR «dénonce et condamne sans ambiguïté les massacres et crimes odieux qui ont lieu en Libye contre les fils du peuple libyen frère qui n’a d’autres revendications que plus de liberté et de démocratie» et encourage les Libyens à poursuivre leur révolution «pour briser la chaîne du pouvoir absolu et de l’arbitraire» et bâtir un «avenir meilleur en ces moments décisifs» de l’histoire du pays.
Même son de cloche du côté du RFD qui a rendu public un communiqué virulent au terme d’un sit-in de protestation marqué par la présence du président du parti Ahmed Ould Daddah, que les dirigeants et militants de cette formation politique ont organisé devant les locaux de l’ambassade libyenne à Nouakchott.
Au même moment, un groupe d’étudiants a brûlé le centre de recherche sur le livre vert nouvellement installé à l’université de Nouakchott après avoir déchiré les livres qu’il contenait.
Il est à noter qu’un peu plus tôt, l’érudit Mohamed El Hassen Ould Dedew avait, lors d’un entretien accordé à une chaîne satellitaire, condamné fermement ce qui se passe en Libye appelant les peuples musulmans et la communauté internationale d’agir pendant qu’il est encore temps.

Source  :  ANI le 22/02/2011

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