En effet, les dernières nominations intervenues ont fait la part belle aux dirigeants de parti. L’on se souvient que lors de l’avant dernier remaniement ministériels, deux membres du bureau exécutif de l’UPR ont fait leur entrée au gouvernement. Il s’agit Yahya Ould Hademine qui a obtenu le portefeuille du Transport et du secrétaire général de ce même parti monsieur Oumar ould Maatalla qui lui dirige le département stratégique de l’enseignement secondaire. Le dernier remaniement s’est inscrit dans la même lancée puisqu’un troisième membre du bureau exécutif en l’occurrence Thiam Diombar, a été nommé au poste très convoité de ministre des Finances.
Par ailleurs, deux autres membres de l’instance dirigeante de l’UPR ont été nommés dans des strapontins de la haute administration. Il s’agit du jeune et dynamique Yarba Ould Sghair pour [à] qui a été confié l’Agence Mauritanienne d’Information -un mammouth qui a visiblement besoin d’un sérieux coup de balai- et de Aicha Vall Mint Vergès qui remplace Thiam Diombar à la tête de l’Inspection Générale de l’État. Réputée pour son intégrité, cette femme a par le passé occupait le poste ministre des TICS. Autant dire que le parti devient désormais un ascenseur pour ses cadres et militants ; Ce qui est tout à fait logique pour un parti au pouvoir ! A noter que la question de la nomination des femmes a été amplement discutée lors de la dernière conférence débat organisée par la CPM. Ceci explique-t-il cela ?
Le Véridique.