Le 17 janvier, un mois, jour pour jour, après le suicide d’un certain tunisien du nom de Mohamed Bouazizi, un jeune homme d’affaires, Yacoub Ould Dahoud, s’immole par le feu du côté de la présidence de la République. Evacué au Maroc, il succombera à ses brûlures.
Six jours après cet acte d’immolation, le 23 janvier au matin, un adolescent sénégalais se passe la corde au cou pour une affaire de visa non obtenu. Son corps a été découvert inanimé au stade olympique de Nouakchott. L’enquête préliminaire révèlera qu’il s’agit du fils d’un employé de l’ambassade du Sénégal.
Le 29 janvier, un habitant de la moughataa de Tintane, à l’est du pays, se vide à bout portant une décharge de chevrotine dans la tête. Au même moment et dans la même moughataa, on sauve in extrémis un enseignant qui tentait de se donner la mort par pendaison. Des problèmes psychiques qui seraient, dit-on, liés, pour le premier à des troubles gastriques et à des difficultés financières pour le second.
Ahmed Ould Soueidi
Source : Rim24 le 31/01/2011
