après deux années d’attente.
A ce sujet, la vice présidente de l’Association des veuves et orphelins de la SNIM », Mariem Mint M’Bareck, a indiqué que cette organisation regroupe plus de 70 femmes dont les époux sont décédés dans des accidents d’exploration minière ou sont morts victimes des accidents des gros engins utilisés dans les travaux d’exploitation du gisement de fer, en plus de ceux qui sont qui ont quittés ce monde de manière naturelle, laissant derrière eux des familles entières sans aucune ressource.
Elle ajouté que 33 femmes ont constitué la liste initiale pour poursuivre les formalités d’autorisation de l’association auprès des autorités concernées « qui n’ont pas daigné accorder l’importance qu’il faut à la question, malgré son caractère social et humanitaire ». Et la vice présidente de cette association en quête de reconnaissance de poursuivre : « le nombre des femmes adhérentes va grandissant parce que « la mort continue à faucher dans les rangs des travailleurs, que ce soit de façon naturelle ou à cause des accidents de travail ».
Mint M’Boïrick (57 ans) a indiqué que son mari est décédé en 1999 après avoir pris sa retraite laissant derrière lui 5 enfants et une pension de 27.200 UM perçue auprès de la SNIM, mais sans logement, ni exonération de frais d’eau et d’électricité ou d’appui d’aucune sorte pour la scolarité de ses enfants, selon son propos.
C’est, conclue – t – elle, ce qui m’a conduit à travailler avec des dizaines d’autres femmes qui sont dans les mêmes conditions que moi dans le cadre de cette association créée depuis 2009 et qui peine encore à trouver un récépissé de reconnaissance officielle.
Source : Sahara Media le 26/01/2011