Mercredi dernier, la coalition des partis de la majorité présidentielle a tenu un meeting dans le quartier populeux d’Arafat où des militants venus d’horizons divers ont bien voulu répondre à l’appel.
Plusieurs orateurs ont pris la parole, qui pour donner un signal fort à l’opposition, en rappelant les efforts fournis par le président un an après son début de mandat, qui pour fustiger l’attitude de la coordination de l’opposition, qui pour parler du bilan annuel du président Aziz. Les leaders de la coalition ont tour à tour marqué leur présence par la mobilisation de leurs militants respectifs avec un discours de type nouveau, allant des réalisations du président jusqu’à alerter l’opinion sur le role peu reluisant que joue l’opposition dans sa marche obstinée à diaboliser le pouvoir en place. Celui qui a rompu avec cette tradition de ping pong faite de querelles stériles est sans doute, le président du MPR, Kane Hamidou Baba, leader du Mouvement Pour la Refondation et membre du bureau de la coalition. En effet, selon les observateurs, ce dernier a le mieux porté l’esprit et la pertinence du projet de société qu’AZIZ tente de réaliser et de partager avec le peuple mauritanien.
Sur un ton d’humour, KHB a quaifié la coordination de l’opposition comme « les 9 pleureuses devenues 8 » pour emprunter l‘expression ironique de l’antiquité, contrairement à ce qu’une certaine presse a mentionné. Dans la foulée, KHB n’a pas manqué d’énumérer les bonnes réalisations du président, un an après son accession à la magistrature suprême, en passant en revue son bilan qu’il juge « pertinent » meme si beaucoup de choses restent encore à faire. Le chef de file du Mouvement Pour la Refondation, chiffres à l’appui, parlera du projet de « 60 milliards que le gouvernement d’Aziz a mis en place pour l’assainissement de la ville de Nouakchott et autres régions du pays, sans compter l’éclairage public, la réalisation d’infrastructures routières, la construction d’écoles, de dispensaires, d’hôpitaux, la lutte contre la gabegie » qui aujourd’hui sont devenus une réalité palpable.
Haranguant la foule qui, à chacun de ses propos, l’acclame par des salves d’applaudissements, le lion de Tékane, dans sa verve habituelle, lui qui est expert en communication, politologue, économiste et docteur en sociologie, dira avec force que le temps est venu de comprendre la vision du chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz qui, selon lui reste le président des pauvres et le matérialise avec des projets sérieux, de nature à améliorer le vécu des citoyens.
Et KHB d’attirer l’attention des militants « refusez de vous faire divertir et vaquez à vos occupations au lieu de suivre ceux qui n’ont aujourd’hui comme passe temps qu’à râler alors que le pays a besoins de bras valides et d’esprits fertiles pour accompagner l’action du président de la république ».
La Mauritanie est à la croisée des chemins, et pour qui sait observer, beaucoup de choses ont été fait par le pouvoir en place même si il en reste encore. KHB d’engager le gouvernement à redoubler d’efforts et à faire de la lutte contre la flambée des prix des denrées de première nécessité une autre priorité afin de soulager les populations. D’autres chantiers doivent aussi faire l’objet d’une attention particulière dira-t-il comme la cohésion sociale, l’équité, le dialogue politique dont il est le fer de lance, la justice sociale et l’ancrage de la démocratie, points qui figurent dans le programme du parti qu’il dirige et qui constituent le socle de son militantisme depuis bientôt deux décennies. Le président du MPR a avec insistance demandé aux citoyens « de se mettre au travail car « notre pays a trop pleuré et rien ne peut se faire de grand si on continue à nous lamenter et à cesser de travailler ; je vous exhorte de consentir encore et davantage des efforts pour accompagner la pertinence de l’action et la vision du président Aziz . Le chef de l’Etat a, à son actif, un an à la tete de l’Etat, réalisé bien des choses qui aujourd’hui donnent des raisons d’espérer, attendons ses 5 ans de mandat pour voir la pertinence de ses réalisations a-t-il martelé.
MATAK
