La première question a été soulevée par le député Yacoub Ould Moine au ministre des finances, relative aux dépenses communes de la loi de finances rectificative pour l’année 2009, d’un montant de 14,618 milliards qui a évolué par rapport à la loi des finances initiale pour la même année et qui est passée à 22,5 milliards environs pour l’année 2010.
La seconde question a été adressée par le député Mohamed Moustapha Ould Bedreddine au ministre de la santé portant sur la présentation d’éclairages sur la présence de la fièvre de la vallée du Rift et les mesures prises par le gouvernement pour affronter cette pandémie très nocive pour les individus et les animaux, s’interrogeant sur les raisons du retard de l’intervention des autorités et de leur annonce de cette épidémie.
La troisième et dernière question a été soulevée par le député Mohamed Jemil Mansour au ministre des affaires islamiques et à l’enseignement originel sur ce qu’il a appelé la confusion qui caractérise l’action de ce département à propos des dotations prévues pour les imams des mosquées et les Cheikhs des mahadras.
Dans sa réponse à la première question, le ministre des finances a indiqué que les dépenses communes sont considérées comme une composante des finances dont les montants sont fixés selon les besoins et les conditions exceptionnelles.
Il a souligné également que parmi les motifs qui avaient conduit à la nécessité de majorer les allocations financières destinées à la Somelec et à la Somagaz, ceux visant à permettre à ces deux sociétés de surmonter les problèmes qu’elles rencontrent pour assurer leurs services de base aux populations, précisant aussi que ces dépenses sont conformes aux dispositions légales.
Le ministre de la santé a indiqué quant à lui que l’Etat et tous ses services concernés ont été mobilisés, dès l’apparition des premiers cas de fièvre de la vallée du Rift, précisant que la nature du déploiement n’a été déterminée qu’après le diagnostic précis de la maladie.
Il a souligné aussi que toutes les mesures destinées à traiter les cas constatés et à éradiquer leurs causes avaient été prises, précisant que la maladie a été maîtrisée, étant donné qu’aucun cas n’a été signalé depuis les derniers 21 jours, à l’exception d’un seul qui est d’ailleurs en bonne voie de guérison.
Il a enfin ajouté que son département a mis en place une cellule de surveillance de l’apparition de tout cas de cette maladie « qui était imprévisible pour notre pays » a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre des affaires islamiques a démenti l’existence de confusion et d’abus dans son département, précisant que les dotations financières des Imams des mosquées et des Cheikhs des mahadras avaient triplé pour 2010 par rapport aux années précédentes pour atteindre les 300 millions d’ouguiyas.
Il a poursuit en ajoutant qu’en application des orientations du Président de la République et de l’intérêt qu’il accorde à ce secteur, 500 imams disposant aujourd’hui de salaires nets de 50 mille ouguiyas par mois au lieu de 1150 ouguiyas auparavant avaient été recrutés par le ministère.
Le ministre a évoqué par la suite le recensement général organisé par son département pour répertorier toutes les mosquées et mahadras existantes dans le pays, précisant que 10 mille Imams de mosquées avaient bénéficié cette année d’un soutien du ministère, en plus de l’appui aux mahadras et la réfection des mosquées.
Il a conclu en mettant en exergue les efforts déployés par son département pour préserver l’identité islamique et pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme.
Source : AMI le 02/01/2011