Prix : Pour une fois, les députés de la majorité et de l’opposition d’accord pour pousser le gouvernement à agir

Plusieurs députés appartenant à diverses formations politiques de l’opposition et de la majorité ( Jamil Mansour de « Tawasoul », Ahmedou Ould Abdel Kader du Rfd, Cheikhna Ould Sakhawi de l’Udp et Saleh Ould Hannena de Hatem) ont demandé aujourd’hui dimanche, lors du passage du ministre du Commerce à l’Assemblée, à ce que les prix des médicaments et des denrées de base ainsi que ceux des hydrocarbures soient uniformisés.

 

Le député Jamil Mansour a indiqué que le prix du sucre, sur le marché mondial, est stable et que celui des hydrocarbures était en hausse en 2007 et début 2008, sans que cela ait des répercussions négatives sur le plan national, ce qui est « tout le contraire aujourd’hui, selon le président du parti « Tawassoul », ajoutant qu’il en va de même pour l’Internet contrairement à ce qui se passe sur le plan international.

De leur côté, les députés Ould Abdel Kader et Ould Hannena sont tombés d’accord qu’il faut exonérer les produits de base et porter ce manque à gagner pour l’Etat sur les produits de luxe « pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens dans un contexte où les salaires stagnent alors que les prix ne cessent de monter », selon leurs propos.

Le député d’Akjoujt, Moustapha Ould Abdel Aziz, qui s’exprimait au nom de la majorité, a reconnu que les prix ont augmenté de manière sensible mais dit ne pas partager avec ses pairs députés la manière dont il faut circonscrire ce problème, faisant remarqué que le secteur des assurances est, lui aussi, non uniforme et demandant, de ce fait, au ministre du Commerce de mettre un terme à cette situation.

Le député d’Akjoujt a demandé aux députés, y compris ceux de l’opposition, à demander à ce que les besoins du pays en produits de première nécessité soient achetés en début d’année pour « éviter à nos marchés les répercussions vécues dans les marchés mondiaux ». Il a enfin demander au ministère de superviser ce qu’il a appelé une rencontre destinée à unifier les efforts des commerçants « pour qu’on puisse définir la manière dont il faut déterminer les besoins du pays », selon son expression, précisant qu’il faut également prendre des mesures contre la contrebande envers les pays voisins. 

Source  :  Sahara Media le 26/12/2010

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