Il révise la croissance du PIB réel hors pétrole à la hausse à 5,6% en 2010 et estime celle de 2010 à 5,5 % renforcés notamment par la croissance des secteur miniers et des BTP; Et le taux d’inflation est demeurée à un seul chiffre, bien qu’il soit passé (en glissement
annuel) de 5 % en décembre 2009 à 6,9 % en août 2010.
Par contre l’économie Mauritanienne manque de diversification car elle reste fortement tributaire du secteur minier, qui, en 2010, représente près de 75 % des exportations, mais moins de 3 % de l’emploi. Et le pays doit relever plusieurs grands défis dont l’amélioration du climat des affaires et la baisse des taux de chômage et de pauvreté relativement élevés. Près d’un Mauritanien sur deux vit en deçà du seuil de pauvreté, et une partie importante de la population continue d’être aux prises avec l’insécurité alimentaire car la production agricole ne couvre que 25 % des besoins intérieur.
En ce qui concerne les dépenses de lutte contre la pauvreté la Mauritanie connait des retards dans la mise en oeuvres des projets d’investissement dans le domaine de lutte contre la pauvreté.
Le FMI encourage les autorités monétaires a poursuivre une politique « prudente » pour maintenir un taux d’inflation à un seul chiffre et pour atteindre l’objectif de 2,7 mois d’importations à la fin 2011 fixé par les réserves officielles.
De son côté le gouvernement est encouragé à poursuivre la « discipline budgétaire » en continuant à renforcer l’administration fiscale et douanière afin d’accroître les recettes de l’Etat; en accélérant la modernisation de la fonction publique de façon à contenir la masse salariale et d’améliorer la transparence et l’efficacité de l’emploi des ressources publiques. Et enfin, les réformes structurelles doivent se se focaliser sur l’amélioration du climat des affaires et sur la promotion d’une croissance tirée par le secteur privé.
Source : El Mejlisse le 03/12/2010