Des organisations politiques et de la société civile ont annoncé, dimanche au siège du FONADH, s’être regroupées dans le cadre de ce qu’elles ont appelé « front de lutte contre l’esclavage, le racisme et l’exclusion en Mauritanie (FLERE-Mauritanie) ».
Ce front entend dénoncer la situation vécue en Mauritanie où, selon ses initiateurs,« la pratique de l’esclavage reste encore monnaie courante et que les communautés Noires de Mauritanie (hratin, peulh, soninke, wolof et bambara) sont victimes de maux, quasi institutionnalisés, que sont le racisme et l’exclusion ».Les promoteurs de ce front entendent à « conjuguer leurs efforts pour mener à la déconfiture totale du système de domination( de la composante arabo-berbére) et pour l’avènement d’une Mauritanie véritablement démocratique où le droit prévaudra ».
Ils dénoncent également « l’entêtement du régime dans sa complicité avec les groupes féodaux esclavagistes et dans sa gestion raciste des affaires de l’Etat au profit de la seule communauté beydhan et le rend seul responsable des conséquences fâcheuses de cette orientation sans issue ».
Ce front, dont la présidence tournante revient à Biram Ould Abeid de l’IRA est constiué par les organisations Afrique Renaissance,Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie), Initiative Mauritanienne pour l’Egalité et la Justice (IMEJ), Kawtal e Jellitaare, Observatoire de la jeunesse Mauritanienne contre les Disparités Sociales (OJMDS) et SOS Discriminés.
Source : ANI le 21/11/2010
