Tourisme en Adrar (Mauritanie) : Etat des lieux, Défis et Perspectives – Adaptons l’Adrar aux nouveaux défis mondiaux et nationaux pendant qu’il est

Par la rencontre du vendredi dernier à Atar sur l’exploration des chances encore disponibles pour la relance du tourisme en Mauritanie, le gouvernement a traduit dans les faits sa volonté d’ y aller en dépit du climat de sécurité encore fragile.

 

Nous avons perçu cet événement comme une action opportune qui fera renaître un tourisme capable de relever les défis économiques auxquels sont confrontées les populations de notre pays en général et ceux du Nord de la Mauritanie en particulier, depuis les secousses sécuritaires qu’Aqmi a porté à la réputation d’hospitalité séculaire de notre pays.

Mais, cette importante manifestation qui a réuni autour d’une délégation de tour-opérateurs français venus pour l’occasion, des guides locaux, des médias nationaux et étrangers, des autorités administratives et sécuritaires ect… a démontré les faiblesses de la préparation de ce genre d’ activités,combien important pour cette partie de la Mauritanie.

Parmi celle-ci nous pouvons noter l’ absence des personnes ressources de la socièté civile en general et plus particulièrement,des groupes de facilitation et developpement économique et social,qui sont, incontournable comme le forum des acteurs non étatiques de l’Adrar (FANEA), les élus locaux dans une large mesure que les organisateurs ont tout simplement soit omis d’inviter soit ignoré tout simplement; peu importe. Hors c’ est quoi le tourisme de manière simplifiée ?

Le tourisme est le fait de voyager ou de parcourir pour son plaisir, un lieu autre que celui où l’on vit habituellement, et de voir d’autres peuples et d’autres cultures et non des treullis, Mais comment cela peut se faire sans l’ adhésion des populations en amont et en Aval de tout le processus et en particulier celui de la société civile ?

De part sa proximité des populations qui sont le deuxième attrait sinon le premier des touristes aprés la nature; la réponse peut être trouvée si l’ on s’ en tient à la tenue de cet atelier à Atar dans la Wilaya de l’Adrar et de la manière par laquelle il a été organisé au niveau du département organisateur aidé en cela par les autorités locales.

Par conséquent, il est difficilement compréhensible de voir un tourisme sécurisé, par le fait que l’ autorité administrative locale en Adrar, trés loin pour le moment des populations et quelques français devenus propriétaires et agents économiques à Chinguetti, réussir en dehors de toute adhésion ou participation de la population concernée.

Il est aussi nécessaire de rappeler que le tourisme environnemental est une valeur ajoutée qu’il faut naturellement prendre en compte. et celà aussi quelque soit les moyens et la volonté , si les populations ne sont pas impliqué le résultat est connu d’avance; Le touriste qui vient pour la première fois chez nous en traversant la passe de NOUATIL pour aller à Chinguetti serait en toute évidence déçu de voir les résidus et carcasses de voitures des pneus et autres, polluer sa visite.

Et celà a la droite du poste representant l’autorité administrative local qui l’acceuil a la sortie de Nouatil; une autorité qui n’a jamais pris la peine de vérifié la salubirité des proximités des route qui sont visités par ces touristes, ne peut pas garantir une sécurité de ces routes déjà infestés de saletés de tous genres.

C’est pourquoi une attention particulière doit etre donner aux wilaya du Nord en géneral et a la Wilaya de l’Adrar en particulier et celà par la nomination d’un « Wali de développement » comme c’est le cas de Nouakchott et Aioun, un Wali qui a une idée clair des défis auquels cette Wilaya est exposée et les véritables besoins des populations,aujourd’hui des cris d’Alarme viennent de toutes parts de cette Wilaya des personnes sont mortes et des bétes, ont est en droit de se demander ce qui reste pour attirer l’attention des pouvoirs Publics locaux ,sur l’état des lieux trés préoccupent de cette Wilaya.

Comment avec une situation pareille la sociétè civile et plus particulièrement le trés dynamique FANEA n’a pas été consulté jusqu’a présent en tant que Réseau de la société civile présent dans toutes les localités de l’ADRAR meme les coins les plus reculés qui n’ont jamais « vu » l’actuel Wali de l’Adrar.

Cette situation ne peut plus et ne doit plus durée car il s’agit de la sécurité et du bien etre de nos populations,dont le passage obligatoire est la mise sur pieds d’une politique de Développement durable dont les principaux ségments sont la valorisation d’un tourisme concerté principale source de cette wilaya et l’implication des populations cibles , a travers la concertation avec les personnes ressources,capables d’inspirer cette administration local en létargie;

Les derniers changement a Atar et plus précisement l’arrivée d’un nouveau Hakem a Atar ont soulevés beaucoup d’espoirs, cet élan de changement positif doit continué pour le bien etre des populations de cette wilaya déshèrité.dont la principale image de marque et le tourisme des deux saisons nationale et internationale, si les pouvoirs publics de Nouakchott, n’agissent pas rapidement cette image de marque déjà sérieusement détèrioré risque de moisir et etre trés difficilement réparable pour toutes bonnes volonté et surtout,tous ceux qui sont soucieux pour redorer le Blason du tourisme en Adrar.

a bon entendeur Salut

Mohamed Ould Souleymane Ould Mahah
Secretaire general de l’association des Maires du Nord de Mauritanie

Source :  khalilsow.blogspot.com le 18/11/2010

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