Prix des droits de l’homme de la République française : La CNCDH distingue des ONG birmanes, mauritanienne, zimbabwéenne et un blogueur chinois

Réunis en assemblée plénière le 10 novembre dernier, la Commission nationale consultative des droits de l’homme a choisi, par un vote, les cinq lauréats du Prix des droits de l’homme de la République française pour l’année 2010.

Les deux thèmes pour lesquels les candidats pouvaient concourir cette année étaient « pauvreté, appauvrissement et droits de l’homme dans le contexte de la crise financière et économique » ou « les nouvelles technologies de l’information et de la communication et les droits de l’homme »,

Parmi la centaine de candidatures adressées cette année à la CNCDH et répondant à l’un ou l’autre thème ont été distingués les projets de :

–         l’ONG birmane « Braveheart », qui vise à assurer la sécurité et la confidentialité numérique des défenseurs des droits de l’homme, notamment des journalistes, ainsi qu’à les former au contournement de la censure sur Internet ;

–         l’ONG birmane « Forever », formation récente qui œuvre à l’éducation et à la formation professionnelle d’enfants des rues des quartiers pauvres de Rangoon afin de favoriser leur insertion dans une société qui les marginalise ;

–         L’ONG mauritanienne « SOS-Esclaves » qui travaille en particulier en direction des femmes victimes de l’esclavage et de la servitude et entend promouvoir leur citoyenneté pleine et entière en leur donnant des possibilités de formation et d’apprentissage ;

–         Monsieur Wen Yunchao, expert chinois des nouveaux médias, qui travaille à développer les capacités de la société civile chinoise à utiliser les nouveaux médias et prévoit l’organisation de sessions de formation en direction des ONG les plus actives dans la défense des droits ;

–         L’ONG zimbabwéenne « Zimbabwe Peace Project », qui veut développer un système d’alerte rapide permettant de transmettre à des avocats et défenseurs des droits de l’homme, depuis tous les points du territoire où elle a des correspondants, presque « en temps réel » grâce à des téléphones portables équipés de GPS et relié à l’Internet, des preuves de violations des droits.

Six ONG ou associations ont par ailleurs reçu une mention spéciale :

–         Actuar Hoy pour son projet de formation des femmes en situation de vulnérabilité sociale dans le quartier de Los Polvorines, dans la province de Buenos Aires en Argentine ;

–         Aina World pour son projet de centre de formation aux métiers du multimédia à destination des enfants des rues de Kaboul, en Afghanistan ;

–         L’Association égyptienne BLACD (Association de meilleure vie pour le développement global) qui œuvre à l’amélioration du niveau de vie des pêcheurs du gouvernorat de Minia ;

–         Le Centre d’intégrité publique, pour son projet, en Moldavie, de lutte contre la précarité, la pauvreté et les discriminations par la promotion des droits économiques, sociaux et culturels ;

–         La Communauté Saint Camille de Lellis, au Bénin, pour son action en faveur de l’insertion professionnelle de jeunes malades mentaux accueillis comme apprentis dans une boulangerie ;

–         La Fondation pour l’éducation et le développement pour son action en faveur de la défense et de la protection des droits des travailleurs birmans en Thaïlande.

Le prix des droits de l’homme de la République française sera remis aux lauréats à l’occasion d’une cérémonie officielle qui se tiendra à Paris autour du 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme.

 

Source  :  COMMISSION NATIONALE CONSULTATIVE  DES DROITS DE L’HOMME

Le 17/11/2010

 

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