Présentant le sujet, le professeur Abdoulaye Kelly a dit que la Mauritanie indépendante avait plusieurs défis à relever dont notamment la consolidation de son unité nationale, son développement économique et humain et surtout son existence elle-même.
Grâce à une unité politique retrouvée et une diplomatie active, le pays a pu prendre son envol pour un avenir meilleur, a ajouté M. Kelly. Le conférencier devait souligner que ce décollage n’a pas été facile car la Mauritanie était confrontée à un problème financier et économique sans la solution duquel il n’y avait pas d’indépendance viable.
Le pays n’avait aucune ressource significative propre car les ressources minières et halieutiques étaient peu exploitées et le secteur de l’élevage qui était le principal produit d’exportation ne rapportait pratiquement rien au trésor national. L’agriculture, aux méthodes archaïques, dépendait des aléas climatiques.
La seule lueur d’espoir, a-t-il conclu, est venue de la société » Mines de fer de Mauritanie » (MIFERMA) qui a commencé à alimenter, à partir de 1963, le budget national.
Source : Taqadoumy le 14/11/2010