Des secrets et coulisses du Palais de Justice de Nouakchott

On parle ces jours-ci, entre contractuels du Palais de Justice de Nouakchott, du retard des allocations qu’ils ont l’habitude d’obtenir, et qu’ils s’accordent à appeler « réquisition ».

 

C’est une indemnité mensuelle qu’ils recevaient de la caisse du Palais de Justice, et qui est versée d’une manière que certains qualifie de chaotique, car elle ne répond à aucune forme  de critères précis, à telle enseigne qu’elle peut atteindre près de 100000 ouguiyas pour certains, au moment où d’autres ne touchent que dix mille ouguiyas…

 Tout à coup elle a été suspendue depuis trois mois, et aucune explication n’a été donnée  sur les raisons de cette décision.  Au même moment il a été procédé à la réduction du rôle et de l’influence de ceux qu’on a l’habitude d’appeler « sécurité du Palais de Justice », eux aussi sont privés de leurs salaires depuis trois mois, après leur recrutement par M. Oul Ghailani, pour se retrouver aujourd’hui, dans une position peu enviable.

En effet, les fonctionnaires du Palais de Justice se réjouissent de leurs malheurs, compte tenu de l’arrogance de la manière avec laquelle ils les traitaient lorsqu’ils étaient à l’apogée de leur influence qui dépassait les pouvoirs conférés au Commissariat de police du Palais de Justice.

Par ailleurs, le nouveau procureur général Ahmed Ould El Weli a réduit à trois seulement le nombre des secrétaires de son cabinet, appartenant toutes, figurez vous, à la même wilaya. Mesures qui ont
suffi pour répandre l’inquiétude  parmi certains contractuels du Palais de Justice, craignant de se voir emporter par une décision similaire.

Aussi, les travailleurs du Palais de Justice, qui avaient l’habitude de se déplacer entre ses bureaux et ses infrastructures en toute liberté, se sont retrouvés dans l’impossibilité d’accéder aux bureaux de la Cour suprême sans autorisation préalable en raison de mesures de sécurité spéciales instaurées au niveau de cette instance. D’autre part, au Palais de Justice, on attend un nouveau procureur général à la Cour d’appel de Nouakchott, depuis la nomination d’Ahmed El Weli comme procureur à la Cour suprême, sans arriver à comprendre pourquoi, jusqu’ici, personne ne l’a remplacé à la tête de cette instance.

Source  :  Taqadoumy le 01/11/2010

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