Le prisonnier salafiste regrette que l’Algérie ait exporté le terrorisme vers ses voisins

Le prisonnier salafiste Taleb Ould Hmednah, vient de déclarer que « l’Algérie, forte militairement et qui a subi les affres de la guerre contre le terrorisme, cherche, malheureusement, à exporter ce fléau vers les pays de la sous région ».

Il a aussi indiqué que cela « n’est pas un signe de bon voisinage et que si les autres prêtent un peu d’attention, ils ne tomberont pas dans le piège qui leur a été tendu », selon les termes d’une lettre que ce prisonnier salafiste a envoyé à Sahara média de l’intérieur de la prison civile de Nouakchott.

Ould Hmeidnah a également affirmé que les ulémas qui ont pris part au dialogue avec les prisonniers salafistes avaient une mauvaise image de ceux-ci, précisant que telles appréhensions ont fini par disparaître, « comme l’ont déclaré l’érudit Ahmedou Ould Lemrabott et l’érudit Mohamed El Moctar Ould M’balla ». Il a aussi prié Allah que ces prisonniers « puissent rencontrer le savant Abdallahi Ould Boya, que nous invitons d’ailleurs à nous rendre visite », précise la lettre.

D’un autre côté, Ould Ahmednah, a considéré que l’appel lancé par le penseur Mohamed El Moctar Chinguitti pour préciser le concept du mot « terrorisme » est un appel de bon sens qui « est également l’opinion partagée par beaucoup de ceux qui se préoccupent de l’intérêt du pays », arguant que l’Amérique lance maintenant le même appel aux Talibans pour qu’ils acceptent de s’asseoir autour d’une même table avec le gouvernement afghan.

Enfin, Ould Hmednah a, dans sa lettre, loué la grâce présidentielle dont avaient bénéficié nombre de prisonniers salafistes, indiquant qu’elle constitue « le bon choix qui prépare la réconciliation avec soi-même » et la recherche d’une solution au problème auquel le pays est confronté actuellement.

Sahara Média

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