Après la visite effectuée récemment par une délégation d’Amnesty International, il a été révélé que les conditions que vivent les détenus sont d’une extrême précarité. Encore faut-il ajouter à cela le nombre croissant des détenus peuplant cet espace carcéral et lequel, en dépassant mille personnes pour une capacité d’absorption n’excédant pas les trois cents, suscite une promiscuité compliquant davantage une situation, déjà, délétère.
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Après le départ de la mission humanitaire, les conditions de détention des prisonniers d’opinion ont connu un durcissement car certains d’entre eux ont été isolés dans des cellules exigües et insupportables, ce qui a été prouvé par la démission du médecin responsable de l’unité sanitaire du centre pénitentiaire. Ainsi sont survenus plusieurs décès dont le nombre à atteint dix durant les dernières quarante huit heures parmi lesquels des nationaux et des étrangers.
La Commission de Communication de la COD, face à cette situation dramatique :
1-Dénonce cette situation imposée aux détenus, situation incompatible avec nos valeurs, aux droits de l’homme et du citoyen et aux exigences de la justice sociale ;
2-Fait porter au pouvoir en place l’entière responsabilité de la détérioration des conditions de vie des détenus ;
3-Exige la mise en place d’une commission indépendante en vue d’éclairer l’opinion sur les dessous de cette situation ;
4-Lance un appel aux organisations internationales et à tous ceux qui veillent au respect des droits de l’homme de se mobiliser pour préserver la vie dans la dignité de ces détenus.
La Commission de Communication
Nouakchott le 13 Octobre 2010
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