Grande affluence sur les bureaux du pélerinage, une journée avant la fin des enregistrements

Les bureaux du pèlerinage à l’institut Ibn Abass à Nouakchott connaissent actuellement une grande affluence des citoyens désirant accomplir les rites du « hadj ».
Cette affluence constatée dans le complexe des bureaux du « Haj » intervient une journée avant la clôture des enregistrements des pèlerins et le début des mesures d’organisation de la saison du pélerinage pour l’année 1431 de l’hejir.

Le nombre des inscrits a déjà atteint 1284 pèlerins, auxquels s’ajoutent 212 autres pris en charge par l’Etat. L’enregistrement de 150 pélerins est attendu aussi pour aujourd’hui (mercredi) et demain, pour arriver enfin à un nombre global de 1600 au maximum.
Les pèlerins pour cette année seront repartis en 7 contingents, qui seront conduits vers les Lieux Saints par « Royal Air Maroc » entre le 24 octobre et le 6 novembre. Le retour de ces pèlerins au pays est prévu entre le 22 et le 26 novembre prochain.
Les frais du « Haj » pour cette année ont connu une baisse sensible, étant donné que le prix du billet a été fixé à 1.045.000 UM au lieu de 1.135.000 Um pour l’année dernière.
Le complexe du « Haj » ouvert à l’institut Ibn Abass à Nouakchott comprend les bureaux des diverses institutions concernées par les formalités du pèlerinage, à savoir le ministère de la santé, pour identifier le groupe sanguin, faire les vaccinations contre les maladies contagieuses, la police chargés de l’établissement des passeports du haj, la compagnie aérienne et la banque accréditée par le ministère des affaires islamiques.
Dans ce cadre, le conseiller au ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel chargé du « haj », M. Mohamed Salem Ould Doudou a indiqué dans une déclaration faite mercredi au reporter de l’AMI, que le département des affaires islamiques a très tôt ouvert les bureaux, pour faciliter l’accomplissement des formalités relatives au pèlerinage dans d’excellentes conditions.
Il a également précisé que le département a passé un accord avec Royal Air Maroc pour transporter de manière aisée et organisée les pèlerins, « pour éviter à nos pélerins » les peines consécutives aux escales et aux perturbations du trafic aérien ».
Les candidats au « haj » rencontrés par le reporter de l’AMI précisent, eux, que le travail mené par les bureaux du pèlerinage pour cette année est très excellent. Cepndant, beaucoup d’entre eux ont critiqé le travail des bureaux sanitaires.
A ce propos, M. Mohamed Lemine Ould Sidi Mohamed dit: « tous les services offerts aux pèlerins cette année sont bons, à l’exception des services sanitaires. Au lieu de réserver 3 salles et des médecins pour bien réaliser ces formalités, les pèlerins ont connu de fortes bousculades devant un accès étroit conduisant à ces salles, où un grand désordre règne », dit-il.
Pour sa part, Mme EKeila Mint El Maghli s’est plainte de la longueur des rangs devant les salles et de la mauvaise organisation,  » ce qui a influé sur le déroulement du travail des médecins  » a-t-elle indiqué.
Elle a également précisé qu’elle s’est présentée depuis les premières heures de la journée pour terminer très tôt ses formalités,  » mais l’indiscipline des candiadats et l’arrivée tardive des médecins ont tout gâché « , a-t-elle souligné, indiquant que cette situation l’a beaucoup épuisée.
Le témoignage de M. Mohamed Ould Baba n’était pas différent de ceux qui l’ont précédés. En effet, il s’est plaint à son tour de l’absence d’organisation, indiquant que les pèlerins se bousculaient énormément, même dans les salles où travaillent les médecins.
Le conseiller chargé du  » Haj  » a expliqué ces bousculades par des facteurs multiples dont le comportement des mauritaniens qui sont en gégéral réfractaires à la discipline, malgré la présence de policiers pour garantir l’ordre, de médecins, de listes où sont inscrits tous les pèlerins concernés par ces procédures.  » Mais toutes ces mesures sensées garantir une bonne organisation n’ont pas eu d’effet devant le comportement habituel de nos citoyens », a-t-il souligné.
Il a indiqué par la suite que la présence simultanée de différents contingents et à 48 heures de la fin des enregistrements n’était pas pour faciliter les choses.
Le conseiller a en outre précisé que si les pèlerins s’étaient présentés les premiers jours de l’enregistrement pour terminer leurs formalités sanitaires, la bousculade et le désordre dans les rangs n’auraient pas eu lieu.
Il a souligné aussi que le départ des médecins vers 14h n’est pas dû à des motifs de négligence de leur travail, mais  » s’explique plutôt par la nature de leur mission, car les prélèvements sanguins ne peuvent pas rester plusieurs heures avant leur examen  » a-t-il ajouté.
Il a également expliqué leur arrivée tardive le matin, par leur départ vers leurs bureaux pour stériliser et préparer leurs outils avant de commencer les consultations des pèlerins.

Source  :  AMI le 29/09/2010

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