L’une de ces femmes en désarroi a décrit à Sahara média la scène qu’elle qualifie de « pagaille, quand une équipe de la garde est venue accompagnant un tracteur et a aussitôt commencé à abattre les habitations rudimentaires, laissant leurs occupants, des femmes et des enfants, sans abris. »
Les autorités administratives empêchent les citoyens de procéder à une occupation de ces lieux qui furent dans le passé l’objet d’un litige, pensant qu’il s’agit de nouveaux squats (gazra) qu’il faut nécessairement empêcher. De leur côté, les habitants déclarent que « la zone appartient à des officiers de la sixième région militaire dont certains avaient vendus leurs lots à des citoyens, indiquant qu’ils cherchent tout simplement, à les récupérer maintenant en se faisant aider par les autorités administratives et sur le dos des pauvres », selon les propos de ces citoyens.
Source : Sahara Média le 26/09/2010