Entendu depuis le lundi 20 septembre 2010 par les enquêteurs de la direction de la police chargée de la lutte contre les crimes économiques et financiers que dirige le commissaire divisionnaire Mohamed Ould Brahim Siyed,
l’ancien Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile (CDHAHRSC), Mohamed Lemine Ould Dadda sera déferré ce dimanche 26 septembre au Palais de Justice de Nouakchott. Après avoir refusé de régler l’intégralité du montant de la mise en demeure de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE) de 271 Millions d’Ouguiya, l’ancien président du mouvement gauchisant « Conscience et Résistance » séjournera certainement à partir d’aujourd’hui à la Prison Civile de Dar- Naïm. Le juge d’instruction qui sera saisi de cette affaire pourrait bien lui signifier un mandat de dépôt. Le directeur administratif et financier du CDHAHRSC, Cheikh Ould Mohamed Lemine, le coordonnateur du Projet d’Eradication des Séquelles de l’Esclavage, Mohamed Lemine Ould Mohamed Khaled, le chef service des moyens généraux au CDHAHRSC, Ould Yeslem (beau-frère de l’actuel gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie Ould Rayess), entendus ces derniers jours comme témoins par les limiers de la police chargée de la lutte contre les crimes économiques et financiers, s’activent pour éviter le même sort que leur ancien patron. N’ayant aucune comptabilité, aucun manuel des procédures, aucune commission spéciale des marchés, le CDHAHRSC de Ould Dadda est un labyrinthe où se perdent les honnêtes gens. A titre illustratif, la dernière mission de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE) a découvert le même fournisseur D.O.A.A, en fait l’alter-ego d’Ould Dadda, avec 17 « sociétés » différentes, en fait des « papiers en tête » pour des sorteurs d’argent public spécialisés dans les consultations brumeuses et les surfacturations de toutes sortes.
Mauritanie24
