Interrogé, le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense a refusé « de démentir ou de confirmer » nos informations, dans le cadre de la politique de non-communication sur les affaires d’otages.
Ce détachement interarmées – sans doute quelques centaines d’hommes – dispose d’importants moyens aériens : huit (ou dix, selon d’autres sources) avions de transport tactique, de type Transall C-160 ou Hercules C-130, ainsi que deux hélicoptères.
Ce détachement de forces spéciales est arrivé directement de Mauritanie, où ils entrainent des forces spéciales mauritaniennes (GSI) depuis plusieurs mois, sur la base d’Atar. Il a été renforcé par des éléments en provenance de France. Le GIGN n’y participe pas.
Ce dispositif est déployé « au cas où », c’est-à-dire si des renseignements suffisamment précis permettaient de déclencher une opération de vive force pour la libération des otages. Il pourrait s’agir d’une opération aéroportée (AOP), avec largage de parachutistes. La dernière AOP française a eu lieu en Centrafrique, en 2006 – opération Boali.
Jean-Dominique Merchet
Source : Secret Défense le 21/09/2010