Conscients qu’avec les récentes et sincères mises en garde du président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, toute fausse note conduit directement à la disgrâce instantanée, à l’humiliation publique et à la poursuite judiciaire, ainsi qu’à l’obligation de restituer à l’Etat ses biens, ces ministres réalisent parfaitement aujourd’hui que c’est sur des véritables braises brulantes qu’ils sont installés et que le grand mérite d’une haute responsabilité de leur rang ne peut plus être assuré par des pratiques nuisibles à la bonne gestion.
Fort heureusement, le mot d’ordre du Président de la République semble être donc bien compris, car, aussitôt après le dernier Conseil des ministres, plusieurs membres du gouvernement ont organisé des réunions immédiates avec leurs départements et services.
Objectif : leur faire part de ces avertissements, leur préciser- à eux-mêmes aussi- que personne n’est à l’abri, que tout responsable irrespectueux de la chose publique s’exposera à la loi et qu’il n’est plus permis de supporter une facture supplémentaire à partir de cet instant ».
Reste à savoir, si c’est à partir de la réunion du dernier Conseil des ministres que cette nouvelle orientation disciplinaire de la gestion gouvernementale et administrative sera opérationnelle et « ava Allahou ane ma selef », ou bien, que la réotractivité des contrôles de l’IGE sera de mise, avec la dotation de celle-ci de tous les pouvoirs nécessaires pour le bon accomplissement de ses enquêtes sur la gestion des membres du gouvernement depuis le début du mandat présidentiel de Mohamed Ould Abdel Aziz ?
Source: la-nation
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