Une tentative d’attentat suicide fait plusieurs blessés

Alors que deux otages espagnols viennent d’être libérés, Aqmi vient sans doute de frapper une nouvelle fois en commettant un attentat suicide contre une caserne mauritanienne proche de la frontière avec le Mali. Le bilan est pour l’instant léger : quelques blessés mais pas de morts. L’auteur de l’attentat suicide a réussi la moitié de sa mission : se faire tuer « au combat ». Pour le reste, il a été arrêté à temps par les balles des militaires mauritaniens avant que sa bombe ne fasse de victimes. Peu après minuit (heure GMT et locale), un véhicule tout terrain fonce vers la caserne de Nema, à 1 200 km de la côte mauritanienne, dans l’Est du pays, à quelque 200 km de la frontière malienne. Il refuse de s’arrêter malgré des tirs de sommation de l’armée, puis se dirige à toute allure contre le bâtiment principal de la caserne. Selon une source militaire qui attribue cette tentative d’attentat suicide à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), les soldats ouvrent alors le feu contre le 4X4 bourré d’explosifs en provoquant une forte explosion. Premier attentat suicide depuis un an Celle-ci a provoqué d’importants dégâts matériels à proximité de la caserne, sans toutefois faire de victimes. Des témoins parlent de trois blessés légers. Cette tentative d’attentat suicide survient un peu plus d’un mois après une offensive militaire menée le 22 juillet par l’armée mauritanienne avec l’assistance de la France contre des bases d’Aqmi au Mali. Opération qui a fait sept morts dans les rangs de l’organisation terroriste et qui visait à « empêcher une attaque contre la Mauritanie », a déclaré le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz dans une interview à Jeune Afrique. Trois jours plus tard, Aqmi avait revendiqué l’exécution « par vengeance » de l’otage Michel Germaneau . Le dernier attentat suicide en Mauritanie s’était produit en août 2009 à Nouakchott à proximité de l’Ambassade de France. Retrouver la grande interview du président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz dans le n° 2588-2589 de Jeune Afrique, en kiosques jusqu’au 28 août. Source Jeune Afrique

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