La voie suivie par Es-Sahraoui n’est pas nouvelle pour lui, qui connait le désert comme sa poche depuis qu’il était combattant dans les rangs du Polisario, en passant par le nord de la Mauritanie et en finissant par s’établir dans le nord du Mali. Mais son dernier « voyage » est tout à fait particulier : il le ramène de la Mauritanie où il était emprisonné après avoir été « enlevé » par les Mauritaniens. L’opération menée par la Mauritanie en plein territoire malien survient après l’implication d’Omar Es-Sahraoui dans le rapt de trois humanitaires espagnols sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou, le 29 novembre 2009. Une nouvelle perspective mauritanienne qui semble dire aux terroristes : « apprêtez-vous à subir les conséquences de vos actes » !
Et comme Omar était à l’origine du problème des otages, il est devenu, également, suivant une logique particulière, un élément de la solution de ce problème. Il est maintenant parmi ses amis d’AQMI et c’est comme si celle-ci avait voulu adresser le message suivant à la face du monde : « nous ne laissons jamais tomber nos alliés ».
Les sources de Sahara média au nord du Mali avait prédit, la semaine dernière, la libération des otages espagnols contre celle d’Omar Es-Sahraoui que des observateurs avertis pensent avoir été « lâché » dans le désert par les autorités maliennes pour qu’il regagne les bases d’AQMI et facilite le dénouement de l’affaire.
Source: Sahara Medias