Al Qaïda au Maghreb islamique relâche deux otages espagnols

Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a libéré deux otages espagnols dans le cadre d’un accord impliquant la libération d’un activiste, rapporte dimanche la chaîne de télévision Al Arabiya. Albert Vilalta et Roque Pascual, membres du personnel d’une organisation humanitaire, ont été enlevés en novembre dernier en compagnie d’une collègue nommée Alicia Gamez. Cette dernière a été relâchée en mars. Leur libération est liée au rapatriement lundi d’un Malien condamné en Mauritanie pour son rôle dans l’enlèvement de trois Espagnols, dont les deux otages, précise Al Arabiya sans donner de détails sur la libération. Un responsable malien s’exprimant sous le sceau de l’anonymat a confirmé la libération des deux Espagnols. Selon le journal espagnol El Pais, la libération a été confirmée de source gouvernementale, mais un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a dit qu’il ne pouvait apporter de confirmation officielle. Un avion espagnol est prêt à se rendre sur place, bien que l’on ne connaisse pas le lieu exact de la remise en liberté, écrit El Pais sur son site internet. Aqmi réclamait une rançon de cinq millions de dollars et la libération de combattants islamistes emprisonnés en échange de celle des deux Espagnols, rapportait El Pais en mars. Des responsables mauritaniens et maliens n’ont pas voulu dire si le renvoi ce mois-ci au Mali d’Omar Sid-Ahmed Ould Hamma, alias Omar Sahraoui, était lié aux efforts déployés pou obtenir la libération des deux Espagnols. Aqmi a affirmé que l’Espagne était l’une de ses cibles parce qu’elle est l’alliée des Etats-Unis et appartient à l’Otan. Le mois dernier, le groupe a tué l’otage français Michel Germaneau, âgé de 78 ans, après un raid contre une base d’Aqmi, dans le Sahara, auquel ont participé des troupes françaises. La France a dit avoir lancé ce raid pour tenter de libérer Germaneau parce que ses ravisseurs n’avaient donné aucun signe de vie de leur otage et n’étaient pas engagés dans des négociations. Le chef d’Aqmi, Abdelmalek Droudkel, alias Abou Moussab Abdoul-Wadoud, a déclaré dans un enregistrement audio diffusé après le raid que le groupe avait ouvert des négociations pour la libération de Germaneau. Firouz Sedarat, Jean-Philippe Lefief et Nicole Dupont pour le service français Source: L’Express

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