Dans une communication avec le wali du Hodh El Gharbi, M. Cheikh Ould Abdallahi a précisé qu’une fillette en a été victime emportée par les inondations et que ce samedi matin, les eaux d’El Aguer se sont déversées sur Tintane jusqu’à 11 heures du matin.
C’est pourquoi toutes les mesures de précaution, poursuit-il, ont été prises. Ainsi les populations de la vieille ville ont été sommées d’évacuer les zones à risque.
De même, une unité d’intervention de la gendarmerie équipée de matériels appropriés (zodiacs et autres) a été dépêchée sur les lieux pour parer à toute éventualité.
En Assaba, les ponts et radiers de Aouienet Lehbara et de Kamour ont été emportés par les eaux des inondations, conduisant à un arrêt de la circulation automobile interurbaine.
Quatre maisons se sont effondrées à Kamour et on déplore la perte de quelques bovins.
Selon le wali mouçaid chargé des affaires administratives, wali de l’Assaba par intérim, M. Mohamed Vall Ould Mohamed Mahmoud, 21 boutiques et 17 maisons se sont aussi effondrées à Boumdeid et une école a été envahie par les eaux.
Le plus difficile dans cette affaire est le déversement continu des eaux de l’ouvrage de Lekrayea
A Kamour toutefois, les voitures tout terrain, ont commencé, après la fin de la pluie, à sortir de la ville.
Des instructions ont, en outre, été données aux brigades de l’ENER qui se trouvent dans le voisinage de se diriger vers les lieux pour intervenir et dégager l’axe de manière à y faire reprendre la circulation automobile.
Dans le même registre, les autorités vont entreprendre de construire dès demain, dimanche, une digue en terre pour protéger la ville.
Dans la zone d’El Ghaira, certaines maisons se sont effondrées sans entraîner des pertes humaines.
Dans une communication téléphonique le wali du Tagant, M. Mohamed El Moustapha ould Mohamed Vall a indiqué que la « Batha de Tidjikja a coulé mais qu’il n’y a pas de risque potentiel.
A Goudia et dans l’Aftout des problèmes ses sont posés après les pluies et inondations notamment à Letfetar où du matériel et des équipements ont été envoyés et des digues de protection dressées entre les habitations menacées et les cours de ruissellement.
A Achram, Lekrayea et Siyassa et leurs environs le ruissellement des eaux est très fort et plusieurs maisons sont tombées. Des instructions ont été données aux habitants des maisons en banco de quitter leurs habitations et la situation a été maîtrisée.
Siyassa (Tagant), 15/08/2010 – Les pluies qui ses sont abattues pendant les dernières 48 heures sur la zone de l’Aftout située entre Maghta Lahjar (Brakna) et Siyassa (Tagant) ont détruit des habitations et des boutiques en banco et comptomis les activités commerciales de tout genre, a constaté dimanche une équipe de l’AMI sur place.
Plusieurs véhicules dont des camions, des 4X4 et autres véhicules légers ont été bloqués par la Gendarmerie pour des raisons de sécurité et attendent impatiemment l’arrivée des équipes de l’ENER en provenance de Kamour et Likrayaé, deux localités sinistrées elles aussi.
Les passagers et les habitants jettent leur dévolu sur les services publics pour le retard de leur intervention et s’inquiètent du manque de nourriture, d’abris et de moyens de communications entre autres. On note particulièrement l’absence des secours, exceptés les éléments de la Gendarmerie et de l’ENER, alors que la situation ne cesse de s’aggraver avec des pluies qui s’abattent de temps à autre.
Les citoyens déplorent surtout la destruction des barrages, des écoles, des boutiques et autres structures de bases.
Même si la pluie constitue un motif de satisfaction, les signes de tristesse sont visibles sur les visages, à part des hordes de gamins qui prennent le plaisir à pousser des véhicules embourbés pour leur faire sortir de l’eau, moyennant des sommes d’argent allant de 4000 à 7000 ouguiyas.
Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui est que l’Aftout est complètement inondé par les eaux de pluie constituant une source potentielle de maladies en cette période d’hivernage. C’est aussi un environnement où moustiques et insectes se multiplient régulièrement causant une préoccupation supplémentaire pour les citoyens.
Source : ami.mr le 15/08/2010