Rencontre Ould Abdel Aziz et Jamil Mansour : Ce qui a été dit

Des sources généralement bien informées, au niveau du parti « Tawassoul », parti d’obédience islamiste modéré mauritanien, ont dévoilé à Sahara medias les détails de la rencontre entre le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz,  et le chef de cette formation politique, Mohamed Jamil Mansour.

 Selon ces sources autorisées, les discussions entre les deux hommes ont tourné autour de trois points, à savoir, la lutte contre le terrorisme, les relations du parti «Tawasoul » avec le pouvoir et les voies et moyens à mettre en œuvre pour trouver une issue à la crise politique  qui secoue le pays depuis plusieurs mois.Ainsi, Mohamed Jamil Mansour aurait présenté au président de la République la « vision du parti Tawassoul » à propos de toutes ces questions, soulignant à ce sujet, la nécessité de « frapper avec une main de fer sur tous ceux qui attenteraient à la paix et à la sécurité du pays ». Il aurait cependant mis également en garde contre « des actes de nature à produire des effets négatifs et à ne pas prendre l’option du « tout sécuritaire » qui a conduit des pays comme le Pakistan et le Yémen au bord du précipice », aurait déclaré le président de « Tawassoul », selon notre source. Dans ce cadre précis, le président de la République aurait affirmé à Jamil Mansour l’absence de tout agenda étranger dans la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme soulignant qu’Al Qaeda a déjà tué trente-cinq militaires mauritaniens.

 En ce qui concerne la relation entre le parti « Tawassoul » et le pouvoir, notre source a indiqué que les propos tenus par le président Mohamed Ould Abdel Aziz étaient « positifs et encourageants » et s’inscrivent dans la perspective de cette recherche de dialogue dont le chef de l’Etat se dit préoccuper, « dans l’intérêt suprême de la Mauritanie ».

A noter que des élus du parti « Tawassoul » ont accueilli le président de la République, lors de sa récente visite dans la ville d’Aïoun, ce qui s’inscrit dans le droit fil de la reconnaissance, dès les premiers moments, des résultats de la présidentielle du 18 juillet 2009, et de la confection de listes communes avec le parti UPR dans certaines circonscriptions lors du dernier renouvellement du tiers du Sénat.

Source  :  www.saharamedias.net  le 04/08/2010

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